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un bout de réflexion

nos sentiments et reflexions au jour le jour
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Tribune

  • Indrea : je n'ai plus internet donc je ne risque pas d'écrire avant quelques temps...
  • Indrea : bon aller come back
  • BouddhaStorm : yeahhh
  • Indrea : je crois que je vais donner une nouvelle gueule au blog pour sa réouverture... celle là est un peu rétro ^^
  • Indrea : bon changements provisoire g pas le tps de finir
  • MooMooKa : Hey! Come back Baby! fin moi pas trop paske pas le temps (soli) mi bon contente ke ca ait repris ^^
  • Indrea : cool ^^
  • BouddhaStorm : bien la nouvelle mise en page
  • Gwenddydd : put***, ça fait bizarre de revenir ici...
  • Indrea : bordel, i'm back.
  • Indrea : en 2 nuits, je crois que j'ai fait un record en terme de nombre de mots publiés...
  • MangakaDine : Salut! Un petit lien vers un article colectif qui a pour but de virer les spams de Joueb, venez participer les amis ! [Lien]

Lundi (31/08/09)
Après-Demain...
--> Presque demain...
Il rentre. Enfin! Wow. Un mois et demi. Une éternité. On peut vivre une vie entière en un mois et demi.

Ca va faire bizarre. Enfin, ça me fait bizarre de m'imaginer avec lui dans 2 jours. Pourtant je sais que ça va redevenir naturel en un instant...

C'était bien, cette période de solitude. Mais franchement, ça a largement assez duré. Vivement son retour. Tout me manque. Il n'y a pas un seul côté de lui que je n'ai pas envie de retrouver. Pas une seule facette de notre relation que j'aimerais mettre de côté. A part peut-être ma dépendance et mon angoisse, mais de ce côté là, le no-man's time m'a aidé, j'en ai du moins l'impression. Il ne me quittera pas, il ne me trompera pas, il ne me fera pas de mal, il ne me traitera jamais comme une merde. Il ne me mentira pas, non plus.

J'ai une chance inouïe d'avoir rencontré ce mec. Et j'ai eu milles fois raison de quitter Clem, même brutalement, pour lui. Je ne sais pas où j'en serai aujourd'hui si je ne l'avais pas rencontré, c'est le genre de choses qu'on ne sait jamais. Mais je ne vois pas ce que je pourrais vouloir de plus.

Clem, parlons en. Plus le temps passe et plus je le déteste. Je ne dirais pas que je ne l'ai jamais aimé parce que ça serait renier toute une période de mon existence et tout une catégorie de sentiments. Je l'ai aimé. J'ai aimé la vie qu'il m'a fait vivre, surtout au début, le monde adulte dans lequel il m'a fait entrer. Le focaliser sur moi, le garder pour moi, était un tel défi, que c'est devenu obsessionnel. Ajoutons à ça le fait qu'il a été mon premier amour et que j'avais beaucoup de mal à imaginer vivre sans lui. Par contre, on a jamais eu les mêmes centres d'intérêts, pas la même façon de concevoir la vie, l'amour, les gens. Connard. Méchant, égoïste, prétentieux. Il devait tout contrôler, tout dominer. Et tant que j'étais à ses pieds (ou en tout cas que je jouais le jeu, parce qu'au final comme souvent le dominé domine le dominant de façon subversive...) tout se passait bien.

Bref. Flo. Un amour. Une crème. Craquant. Passionnant. Après-Demain.
Ecrit par Indrea, a 01:27 dans la rubrique Indrea.
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Vendredi (21/08/09)
pétage
- Flo est au Cambodge, malade comme un chien, peut-être malade pour longtemps,et il a perdu son passeport. Et il doit rentrer dans 12 jours. J'aimerais perdre conscience pendant 11 jours (le 12eme est nécessaire pour me préparer à son retour pour l'accueillir correctement). Attendre est désespérant (ça fait plus d'un mois que ça dure, mais quand il allait bien je me forçais à ne pas trop m'inquiéter, là c'est impossible)
- Karlota ne peut pas prendre son pied si elle ne se touche pas pendant qu'on lui fait l'amour. En quelque sorte, son orgasme est quasi exclusivement provoquée par elle-même. L'idée est intéressante (ce sont sans doute des pistes à explorer sexuellement) mais dommage en même temps, car elle est incapable de donner à son partenaire la satisfaction de lui avoir donné un orgasme. Même pour elle-même, être obligé de déclencher l'orgasme veut dire que d'un côté, elle ne fusionne pas entièrement avec son partenaire. Bizarre, surtout de sa part, je n'aurais jamais imaginé les choses comme ça.
- si il s'avérait que Flo ne pouvais pas rentrer le 1er septembre comme prévu, je crois que ça me rendrait malade
- ce soir je suis allée chez Pedro à Ternes, appartement de 200 mètres carrés avec vue sur l'arc de triomphe, appartement trop classe, gens franchement sympas mais qui vivent dans un monde vraiment différent du miens. Pour eux, la Fourche, c'est limite dangereux. En tout cas ils m'ont ramenés en caisse jusqu'à chez Flo, la classe quoi.
- Je veux que Flo rentre. Plus le temps passe et plus je m'habitue à son départ. J'ai vraiment réussi à prendre l'habitude de ne pas être avec lui. Ca a un côté soulageant : les jours passent plus facilement et je désespère beaucoup moins. Et puis après avoir enchaîné Yannick-Clem-Flo, c'est vraiment une bonne chose que j'arrive à trouver une certaine indépendance, à réussir à être heureuse même quand celui que j'aime est loin de moi. Je suis plutôt sereine, parce que je sais que je ne perdrais pas Flo. En tout cas pas avant un moment. C'est une sensation magnifique. Quand j'étais avec Clem, je ne supportais pas qu'il soit loin parce que j'avais trop peur de ce qu'il pouvait faire. Alors que Flo, je peux lui faire confiance. C'est dur, vraiment très dur qu'il soit aussi loin pour aussi longtemps, mais ce n'est pas une source d'angoisse insurmontable. Maintenant qu'il est malade et qu'il a perdu son passeport, c'est déjà beaucoup plus inquiétant. Mais j'arrive à me dire que quoi qu'il arrive, il guérira, et que quoi qu'il arrive, même si ça doit lui coûter une fortune et même si ça doit être quelques jours plus tard que prévu, il rentrera. Mais ça sera vraiment plus simple quand le moment sera arrivé. Dites moi, promettez moi que ça va finir par finir. Que le 1er Septembre va finir par arriver. C'est si proche, mais pourtant, si désespérément loin...
- je ne considère pas qu'on doit classer les gens en fonction de leur revenus (pire encore, de ceux de leur parents). Traiter les gens de "bourges" fait partie des discriminations sociales courantes qui ne devraient pas, d'un point de vue politique, exister. Alors aujourd'hui, face à 5 gars pétés de thune qui font vraiment parti du 'beau paris je-me-la-pète', je me suis demandé qu'est-ce qui faisait que le fossé entre eux et moi était quasi infranchissable (mon père est assez friqué aussi, je précise : mais pas dans les mêmes proportions, et il a surtout gardé un quotidien sans prétentions). J'ai plusieurs réponses : ce qui fait qu'un mec est bourge et que tu considères ce mot comme une insulte, c'est qu'il a un côté méprisant envers les classes populaires qui se ressent de temps en temps (quand on parle de La Fourche par exemple). D'autre part, le rapport à l'argent n'est pas le même : être commercial, c'est un métier classe, avoir un IPhone, c'est la base, et avoir des parents pétés de thunes qui vous payent tout, c'est tout naturel : il n'y a rien de génant à ça. Personnellement, je ne suis vraiment pas fière d'avoir mon appart payé par mon père : je n'en ai pas honte parce que ça serait stupide ce ne pas profiter, mais je ne suis pas à l'aise avec à l'idée que je suis privilégiée et dépendante. Eux, si. D'autre part, ils obéissent à toute une série de codes qui inclue une peur du ridicule bien plus élevée que la notre, et un mépris bien plus grand envers de nombreuses personnes ou attitudes, sans oublier une obsession insupportable pour la mode, la classe l'élégance. D'autre part, être de droite est quelque chose qui n'est pas choquant chez ces personnes (ceux qui ne le sont pas sont entourés de gens qui le sont). Voilà ce que je considère comme bourge, et si j'emploie ce mot, c'est dans ce sens là, et non pour parler du compte en banque des parents qui n'est pas nécessairement en relation avec tout ça.
- Je vais me coucher. Déboucher la douche de Flo demain. Il faut que tout soit parfait quand il rentre, surtout s'il est toujours malade. Vous savez comment déboucher une douche?
Ecrit par Indrea, a 03:23 dans la rubrique Indrea.
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Dimanche (14/06/09)
les vacances, enfin...
Les vacances, enfin. Ou plutôt "merde, c'est déjà les vacances". La période des partiels a été une source d'angoisse sans précédant. Je ne suis pas du genre à stresser pour les examens, pourtant, mais ces deux dernières semaines sont très mal passées. Obligée de travailler beaucoup d'un coup après n'avoir rien foutu pendant un semestre entier, obligée de s'enfermer quand ma seule envie était de le voir. Et puis un état de fatigue nerveuse, des cauchemars à n'en plus finir : une angoisse qui, a mon avis, va au delà des simples partiels.

C'est fini, à peu près fini. Je ne sais pas ce que ces prochaines semaines nous réservent. J'avoue que j'ai assez peur. Il part dans moins d'un mois. J'ai envie de dire, il m'abandonne. Ca va être dur, vraiment dur. Ca me fera peut-être du bien aussi, qui sait. Prendre du recul... Retrouver une certaine indépendance... Ca c'est le scénario où je vais bien, où je m'amuse pendant les vacances et où je supporte bien la séparation. Le scénario inverse, il ne vaut mieux pas trop y penser.

Et puis j'ai peur, peur, peur. De ses angoisses à lui. Il porte toute la misère du monde dans ses yeux en ce moment. Ces grands yeux, si bleus, si expressifs, dont j'arrive à peine à soutenir le regard tellement ils me transpercent. J'ai peur qu'il se perde dans son amour pour le monde, qu'il se noie dans son angoisse de voir le néant s'abattre sur nous.

J'ai envie qu'il oublie, le monde, les autres, les malheurs autour de lui. C'est égoïste, mais j'aimerais qu'il ne pense qu'à moi, qu'il ne se préoccupe que de moi. Je suis jalouse de ce monde pour lequel il s'inquiète tant.

C'est pourtant ce que j'aime chez lui. Je vous jure, c'est quelqu'un de vraiment exceptionnel. Altruiste. C'est un mot assez laid mais c'est exactement ce qu'il est. Il a un amour sincère et désintéressé pour les gens autour de lui. C'est lui, le mec qui va t'aider quand tu as une galère dans la rue. C'est lui qui va s'inquiéter si il voit la tristesse dans tes yeux. C'est lui aussi qui va t'héberger si un soir, tu ne sais pas ou dormir.

Et vis à vis de moi, il est fantastique. Mais j'ai peur, j'ai peur! Peur qu'en voulant être trop gentil il s'oublie lui même, j'ai peur qu'il se préoccupe tellement du reste qu'il ne s'occupe de moi sans en ressentir vraiment l'envie. J'ai peur de ne pas le passionner, peur qu'il se désintéresse, peur qu'il finisse par me quitter.

Et lui, a peur de me faire du mal. Et moi, j'ai peur qu'en ayant peur de me faire du mal, il ne soit plus vrai avec moi, que notre couple glisse petit à petit dans un non-dit malsain.

Putain c'est compliqué. Ca fait presque 3 mois maintenant. Et je sais qu'on entre dans la période où il va falloir faire face à la vérité. Il n'y a pas de problèmes, pas de tensions, pas de raisons de s'inquiéter. Mais ca fait suffisamment longtemps qu'on est ensemble maintenant pour qu'on détermine les limites. C'est dur à exprimer, mais je pense qu'on franchit un cap : le cap du couple qui se connait bien, et qui sait qu'il va perdurer.

Et c'est génial. Mais de mon côté, je n'ai pas encore tout réglé. J'ai trop d'angoisses. Je n'arrive pas à me remplir suffisamment de son amour pour être sereine en son absence. D'où la peur de son départ dans moins d'un mois.

J'ai envie de le voir, de passer du temps avec lui. Si je pouvais, je resterais toute la semaine. Mais je n'ose pas m'imposer, parfois je n'ose même pas lui demander de venir de peur de me confronter à un refus, ou qu'il accepte sans en avoir envie. Mais je n'ai qu'une envie : retrouver la sensation de vivre avec lui, comme il y a quelques semaines.

Ca fait du bien d'écrire.
Ecrit par Indrea, a 15:04 dans la rubrique Indrea.
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Mardi (12/05/09)
chamboulement
--> les choses changes
Les choses changent pour moi.
Je ne vais pas très bien. Malgré tout, je n'ai pas un moral d'enfer. C'est le chamboulement. Ma vie change et je me confronte à mes angoisses. Mais je suis pleine d'espoir.

J'aime ce mec. C'est incroyable comme ça se passe bien avec lui. Hier, on a parlé pendant 4 heures d'affilées. Je pense qu'on aurait pu parler encore plus longtemps. De tout et de rien, mais surtout de tout. On a remué beaucoup de choses. J'ai compris des trucs sur lui, et sur moi aussi. J'ai compris à quel point j'ai besoin de parler de tout ce qui s'est passé avec Clem. Des choses qui se sont passées il y a parfois plus de deux ans, dont je n'ai jamais parlé à personne, et dont je ne peux pas encore parler. J'ai commencé par le moins dur. Et c'était déjà un grand pas. J'aurais besoin d'en parler avec Clem, je pense. A condition que j'arrête de l'agresser et d'être détestable à chaque fois que je le vois (c'est vraiment plus fort que moi). J'ai compris que j'ai été profondément blessée à plusieurs reprises, et que je me suis forcée à faire comme si ça n'avait jamais existé. J'ai enfoui ça au fond de moi, et comme je suis restée avec Clem, je pense que ça a pris une très grande place sans que je m'en rende compte. En en parlant à Florian, je me suis mise à trembler, j'ai bloqué. Ca ne sort pas. Même la, ça ne sort pas. Il m'a trompé. Mais il a fait bien pire. Il m'a mise dans des situations humiliantes, et tellement blessantes. En draguant des filles devant moi. En ramenant son "amante" à une soirée où j'étais. Et il y a autre chose, autre chose qui ne sort pas. Il m'a engrainé dans une nuit avec une autre fille, la pire nuit de toute mon existence. Ca ne sortira pas. Je ne veux pas.

C'était au début, il y a très longtemps. Nous n'étions pas le même couple qu'il y a quelques mois : les choses se sont vraiment améliorées, il ne m'a plus jamais fait souffrir autant. Il a été très gentil et très correct, je dirai même attentionné. Je ne veux pas le faire passer pour un monstre qu'il n'est pas. Mais ces choses là sont restées en moi, et elles sont restées dans notre relation de couple. On en a jamais vraiment reparlé. Clem n'est pas quelqu'un avec qui on peut parler. Maintenant je me demande : comment ai-je fait pour rester avec lui malgré ce qu'il m'a fait? Comment ai-je pu oublier? Je ressens des angoisses incontrolables avec Florian. Pourtant, d'un point de vue purement rationnal, je lui fais confiance. C'est un mec bien. Il ne supporte pas faire souffrir les autres. Il ne fonctionne absolument pas comme Clem, je sais qu'on rencontrera forcément des problèmes, mais ça ne sera en aucun cas les mêmes. Et je n'ai pas envie de recommencer les mêmes erreurs. Je ne veux surtout pas être lourde, le harceler. Il n'y a pas matière à ça. Je réflechis beaucoup. J'essaye de construire quelque chose de stable avec lui, une relation saine. Ce que j'appelle la nevrose, c'est ce que j'essaye d'éviter. Baser notre couple sur notre amour l'un pour l'autre, sur la compréhension. C'est tellement, tellement bien parti. C'est chouette, vraiment chouette. C'est un mec sensible, très à l'écoute. Je suis libre de parler avec lui, de parler réellement. Pour le moment, il n'y a rien qui me gène. Tout est simplement parfait.

Ce dont j'ai peur, c'est de ne pas pouvoir me passer de lui. Je n'ai pas été célibataire depuis des années. Même avant de rencontrer Clem, je n'étais pas célibataire. Tous mes potes le sont, pourtant. Moi, je suis la meuf maquée. Je me pose beaucoup de questions vis à vis de ça. J'investis énormément dans ma vie amoureuse. Et je sais que je ne suis pas indépendante, dans le fond. Si j'avais eu le choix, j'aurais aimé quelques mois de célibat avant de rencontrer Florian, je trouve que ça aurait été mieux, plus stabilisant. Mais voilà, je l'ai rencontré, et il était trop tard. Ce n'est pas uniquement un hasard. C'est aussi parce que j'ai tenu à rester avec Clem, je n'aurais pas pu décider de le quitter sans rencontrer quelqu'un d'autre. C'est un fait, je n'y peux rien, et je ne regrette pas parce que Florian est vraiment une révélation dans mon existence. Mais j'ai conscience qu'il faut que je fasse attention. Ca m'étonne beaucoup de moi même, mais je réalise que je suis adepte de l'amour fusionnel.

Est-ce que je m'autorise à dire ça?
(à débattre)
Ecrit par Indrea, a 00:26 dans la rubrique Indrea.
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Jeudi (07/05/09)
renouveau
Il y a du changement. Je prends ma vie en main. Et c'est bien.
J'ai compris maintenant que j'avais fais le bon choix. Il fallait que ça arrive, et il était nécessaire que ça arrive comme ça. Je n'aurais jamais pu le quitter autrement. Je n'en suis pas fière, mais je m'en veux beaucoup moins depuis que j'ai réalisé que c'était la seule solution pour moi de sortir de cette relation. 2 ans et demi, quand on a 20 ans, c'est une éternité. Je me suis construite autour de lui en quelques sortes. Et j'étais beaucoup trop dépendante pour m'en sortir comme ça. Je n'aurais pas eu la force d'arrêter sans qu'on m'aide à le faire.

Plus le temps passe et plus je réalise à quel point ma relation avec Clem n'était vraiment pas idyllique. Il y a tellement de choses que je suis heureuse de laisser derrière moi, des choses que je me promets de ne plus jamais revivre. Il y a eu beaucoup de positif avec Clem, de l'amour, des bons moments, des tas d'aventures. Mais il était grand tant de passer à autre chose, de se défaire de tous les côtés négatifs, et d'avancer. Il y a des épisodes que j'ai vécu avec Clem que je n'ai jamais raconté à personne, même pas ici. C'était trop douloureux pour que je l'avoue à qui que ce soit, même à un bout de papier. Je me suis forcée d'oublier, et j'ai réussi à faire abstraction. Tout ressort maintenant, et je me rends compte à quel point il y avait des problèmes,à quel point je me suis mentie à moi-même. La vie de tous les jours était chouette, il ne faut pas dresser un tableau négatif, d'une manière générale tout allait bien. Mais il y a toujours eu des choses que j'ai enterré en moi. Et maintenant, j'ai envie d'en parler, de les vomir hors de moi. Je ne lui en veux pas vraiment. Je ne lui en veux plus. Mais maintenant je sais que notre relation n'était pas aussi incroyable que j'aimais à le penser. Et qu'il fallait arrêter. Vraiment.

Ce qui est génial dans l'histoire, c'est que j'ai trouvé un type bien. Vraiment un mec génial. Avec qui tout se passe si bien... C'est grâce à lui que je réalise à quel point ma relation avec Clem n'était pas idéale : il y a des tas de problèmes que je trouvais tellement normaux que je n'osais pas imaginer que l'on puisse vivre sans. C'est bien une évolution. Florian est quelqu'un avec qui je me sens réellement bien, et avec qui je risque de vivre beaucoup de choses. Il y a une alchimie assez naturelle entre nous qui m'étonne énormément. Vraiment, c'est exceptionnel ce que je vis en ce moment. Un mec bien, je crois que c'est le mot : un mec bien qui m'aime pour ce que je suis. Il est attentionné, gentil, tendre. Il m'attire énormément et on a toujours des choses à se dire. J'ai l'impression que je ne pourrais jamais me lasser de passer du temps avec lui. Bref, à l'heure qu'il est, c'est vraiment mon homme idéal. Je ne pensais pas que ça existait, et pourtant je l'ai pensé (sans y croire) dès que je l'ai rencontré.

Au départ quand j'ai quitté Clem, j'ai pensé que c'était un caprice, que j'allais certainement le regretter, que Florian n'était qu'un prétexte. En fait, je crois que ça devait arriver, que c'était beaucoup plus fort que moi. Je crois que je l'ai quitté parce que j'ai eu un coup de foudre.

Est-ce que je m'autorise à dire ça?
(à débattre)
Ecrit par Indrea, a 17:55 dans la rubrique Indrea.
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Mardi (07/04/09)
Passage aussi
Depuis que je déserte le joueb, j'y reviens toujours quand il y a de l'orage dans l'air. Quand ma tête n'est plus capable de contenir mes idées, quand je dois m'auto-convaincre de quelque chose, ou quand ça bouillonne à l'intérieur.

Alors je me dois de vous l'anoncer officiellement : j'ai quitté Clem. Eh oui. Apres 2 ans et demi, et alors que tout allait bien. C'est moi qui l'ai quitté, et autant être honnête, puisque je ne peux l'être ailleurs : je l'ai quitté pour quelqu'un d'autre. Clairement.

J'ai beau essayer de me trouver toutes les excuses, de me dire que ça devait arriver, que de toute façon on avait aucun avenir, que je dois bien vivre ma vie : je trouve toujours ça assez dur à avaler.

J'ai l'impression de lui planter un couteau dans la poitrine. A chaque fois que je lui parle, je l'enfonce un peu plus profond.

J'aimerais qu'il disparaisse, qu'il n'existe plus. J'aimerais tellement pouvoir vivre tout ça sans lui faire de mal. Je ne veux pas le faire souffrir, dans l'absolu j'ai juste envie de passer à autre chose et de pouvoir balayer cette période de ma vie.

Qu'est-ce que je dois faire? Me dire que c'est vraiment trop dégueulasse ce que je lui fais, et revenir avec lui alors que je n'en ai plus envie? Essayer de faire passer lentement la pillule?

Honnetement, je lui ai fais un gros coup de pute. Un truc dont moi-même, j'aurais eu beaucoup de mal à me remettre. Je l'ai quitté, presque du jour au lendemain. Je le laisse seul, et dans la merde. Il va s'en remettre, je le sais, et puis je vis ma vie et je ne peux pas continuer à la vivre en fonction de lui.

Je culpabilise. J'aurais dû le quitter avant de rencontrer quelqu'un d'autre. Je trouve ça nul. En plus j'aurais clairement eu besoin de connaître ce que c'est d'être célibataire.

Enfin bon. Je continue à vivre. Je ne peux plus faire demi-tour. Et plus j'y réfléchi, plus je trouve que c'était quelque chose à faire. Passer à autre chose, tourner la page. Mais pas comme ça.

Je suis lache.
Ecrit par Indrea, a 20:55 dans la rubrique Indrea.
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Dimanche (23/11/08)
la vérité
A quoi bon faire des verités, si tu n'es pas capable de les assumer. A quoi bon faire des etudes d'histoire-sciences-po, à quoi bon aller vers des metiers de """ communication""", si tu es incapable de te comprendre avec un mec comme Mohamed? La véritable recherche universitaire ne devrait elle pas etre celle de la VERITABLE compréhension de la maniere de penser des différents groupes sociaux qui forment notre societé? Le clivage est tel entre un sarkosiste et un dealer de ma cité que l'un et l'autre ne seraient même pas capables de se comprendre. Je ne peux pas comprendre la manière de pensée de Mohamed. C'est trop éloigné de ce que je connais. J'essaye de simuler une tolérance universelle comme la plupart des intellos de nos jours, mais je ne comprends pas REELLEMMENT les motivations que Mohamed a quand il parle et quand il agit, je peux les expliquer mais je ne pourrais jamais les ressentir réellement. Etre tolérant. J'ai presque envie de dire : c'est une utopie. L'homme est-il réellement capable d'aimer son prochain, de comprendre chaque être qui l'entourre? Bon ok je pars loin. En mm tps je suis bourrée et comme vous pouvez le voir, il est 5h. Je voulais juste exprimer mon desarroi. Vis à vis du fait que ce mec vit dans un monde tellement lointain, qu'aucune communication n'est réellement possible. On arrivera jamais à se comprendre. Mais on habite à 1km. A quoi servent les études, si tous les intellos sont aussi incultes que moi quand il s'agit de comprendre quelqu'un de pourtant si proche?
Ecrit par Indrea, a 05:30 dans la rubrique Indrea.
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Samedi (22/11/08)
boarf
Allez, il faut bien écrire quand tout va bien desfois aussi.
Eh bien, tout va bien.
Il n'a pas franchit le cap, et j'en suis vraiment contente.
Il va sans doute partir en saison, ce qui sera certainement tres difficile mais qui représentera peut-être aussi un certain soulagement pour moi (ça dépend : si je peux le voir régulièrement et si il n'est pas toujours entrain de faire la fête ça sera cool, sinon ça peut vite être un enfer). Me retrouver seule à Paris n'est pas une perspective très joyeuse, mais ça me permettra au moins de plus voir mes potes et peut-être aussi de plus travailler (pour mes partiels entre autre). Et puis les vacances au ski, ça la fait!
J'attends de voir. J'attends les emmerdes, la déchirure que ça va me faire quand il partira. Pour le moment, je profite.
Et c'est cool.
Ecrit par Indrea, a 13:54 dans la rubrique Indrea.
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Samedi (08/11/08)
Personne
Personne ne vient plus sur ce site alors je peux y parler.
Parler, parler, parler.
Il n'y a tellement rien a dire.
La fac m'apprend à penser rationnellement. Organiser mes idées, les développer, trouver une problématique.
Alors telle seraient les possibles problématiques de mon sujet actuel:
- faut-il accepeter la douleur, quand elle sert un certain bonheur?
- peut-il y exister de l'amour sans confiance?
- peut-on trouver un aspect bénéfique à une situation qui ne peut être que provisisoire?
- faut-il que je subisse en essayant de profiter des cotés positifs, ou que je me fasse violence et que je le quitte?

J'attends juste de savoir si il va franchir le cap. S'il ne le franchit pas, alors je serais soulagée, et je resterais avec lui sans oublier l'angoisse que j'ai eue.
Si il le franchit, alors ça sera la crise. Et je ferais semblant de le quitter pour qu'il me revienne. Et s'il ne me revient pas?

Je ne sais même plus si il est possible de concevoir ma vie sans lui. Plus de 2 ans. Une part intégrante de mon adolescence, avant de le connaitre j'étais tellement plus jeune, tellement différente, que la personne que je suis aujourd'hui ne sait plus ce que veut dire être célibataire. Et je ne crois pas être capable de le quitter. Si il y met un peu de bonne volonté, il est possible qu'on se sépare. Mais moi, le lâcher, le larguer, je ne sais pas si je pourrais. Je ne suis pas capable d'être victime de mes propres actes. Je ne tolererais pas la souffrance si je me l'inflige moi même.

Et pourtant. Je me dis que ça serait peut-être mieux. Ou est-ce qu'on va? Ou est-ce que MOI, je vais? Qu'est-ce que je cherche? Qu'est-ce que je cherche en lui, en notre couple, dans mes études? Quel est l'intérêt de tout ça? La réponse n'est pas "RIEN". Je ne suis pas en dépression. J'ai connu la dépression, et ce n'est pas ça. Je suis en totale remise en question.

Et pourtant, on s'entend si bien en ce moment. En tant que couple, on est bien. On ne se prend pas la tête, on s'entend bien au quotidien, on est complices, on se connait bien. Alors pourquoi faut-il toujours tout gacher. En même temps, cette crise est totalement révélatrice de notre relation. Ca serait une bonne phrase d'avant-problématique, ça.

La fac. Encore une belle connerie. J'ai tellement peur de ne pas y arriver. Moi qui n'ai jamais eu à affronter de réelles difficultés sur le plan scolaire depuis que je suis revenue d'Irlande. Je ne sais pas si je peux. Arriver à travailler. Arriver à m'intéresser à quelque chose que je ne suis pas sûre de vouloir faire.

Je ne sais plus. Je n'ai plus la même souffrance naïve qu'il y a deux ans. Je ne pleure plus dans le métro. Je ne me dis plus que je n'aime pas vivre. Le manque d'émotions que je peux parfois ressentir me traumatise. J'aimerais pleurer, j'aimerais être réellement blessée. Mais non. Je suis juste blasée.

très, très blasée.
Ecrit par Indrea, a 02:48 dans la rubrique Indrea.
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Jeudi (02/10/08)
quelle putain de soirée

une soirée, une dizaine de potes, 3 taz, paris.

- au moins 20 allers-retours dans la soirée avec lisa pour chercher de l'eau
- le canal saint-martin et le quartier répu
- la meuf qui a un gros accident de scooter juste devant nous, les pompiers, la déposition dans le camion des flics
- le froid, puis le chaud, puis le bien, constemment...
- le levé de soleil à montmartre : magnifique. On aurait dit une peinture murale, un trompe-l'oeuil...
- le mec qu'on a rencontré dans la rue et qui a passé la soirée avec nous. Son métier, c'est de construire des ukulele.
- l'impossibilité absolue d'écrire un texto : toutes les lettres se superposaient et n'avaient plus aucun sens
- les potes, génialement
- le début de soirée avec le gateau d'anniversaire chez corinne
- le vert, le vert incoyable de tous les bosquets
- paris sous son plus bel angle
- l'inévitable envie de serrer les dents, les pailles à macher pour se saoulager

j'adore la drogue. Elle permet de passer des soirées hors du commun. Il s'agit pour moi d'une experimentation permanente. On se rend alors compte que les capacités de nos cerveaux sont bien plus évoluées que ce que l'on croit. Le taz ouvre notre perception du monde sur d'autres horizons.
Honnetement, je trouve que ne jamais tester de drogue hallucinogène au moins une fois dans son existence est foncierement dommage.

Je connais les dangers, je sais qu'il ne faut pas en abuser. Mais je pense que l'experience est trop enrichissante pour ne pas être faite au moins une fois. Je respecte le choix de ceux qui n'en prennent pas, d'autres diront "tant mieux pour eux", mais je ne peux pas m'empecher de me dire qu'ils ne savent pas ce qu'ils ratent. Vraiment.

Et puis ce sont toujours de super soirées. On aime la vie sous taz. C'est le meilleur anti-depresseur qui ait été donné au monde.

Et pourtant, je ne trouve pas que les soirées soient superficielles pour autant. Il y a beaucoup d'échange. Le taz permet la désibition, la capacité de parler très franchement avec les gens autour de toi avec qui, de toute façon, tu es en parfait accord car tu aimes le monde sous taz. Et puis le cerveau envisage de nouvelles perspectives, passionnantes parfois, déroutantes aussi. On s'y perd. J'ai conscience que je ne vois plus la vie exactement de la même façon depuis que j'ai découvert le monde de la drogue. Il y a des séquelles. Le monde peut être perçu d'une façon tellement différente de la normale. Il y a tellement d'autres réalités, d'autres façons de penser, un rapport completement différent à l'existence.

Allez, j'arrête ma pub pour le taz. Pour les drogues hallucinogènes en général d'ailleurs. Mais c'est un phénomène qui est mal compris. Les gens s'imaginent de gros drogués à l'héro, alors qu'on est très loin du compte. Le taz est une drogue de fête et de sociabilité. D'ailleurs on en a rencontré des gens... On a discuté avec une clodo qui s'appelait Lucie et qui était vraiment trop chou, par exemple. Et avec un pompier. Et un patron de bar. Et un mec qui construisait des ukulele a qui on a fait gober un taz. Et des espagnols qui trainaient ivres morts.

Vive cette soirée.

Ecrit par Indrea, a 15:11 dans la rubrique Indrea.
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