un bout de réflexion
Tribune
- Indrea : je n'ai plus internet donc je ne risque pas d'écrire avant quelques temps...
- Indrea : bon aller come back
- BouddhaStorm : yeahhh
- Indrea : je crois que je vais donner une nouvelle gueule au blog pour sa réouverture... celle là est un peu rétro ^^
- Indrea : bon changements provisoire g pas le tps de finir
- MooMooKa : Hey! Come back Baby! fin moi pas trop paske pas le temps (soli) mi bon contente ke ca ait repris ^^
- Indrea : cool ^^
- BouddhaStorm : bien la nouvelle mise en page
- Gwenddydd : put***, ça fait bizarre de revenir ici...
- Indrea : bordel, i'm back.
- Indrea : en 2 nuits, je crois que j'ai fait un record en terme de nombre de mots publiés...
- MangakaDine : Salut! Un petit lien vers un article colectif qui a pour but de virer les spams de Joueb, venez participer les amis ! [Lien]
Nonon... je suis pas encore rentrée donc je ne vous parlerai pas de la joie des amphis de médecine. Mais je suis en stage de pré-rentrée à Medisup (prépa privée), histoire de se remettre dans le bain.
Là-bas, on fait l'équivalent de 4 voire 5 chapitres de physique de l'année dernière en 2h en carrément plus durs, c'est drôlement chouette; et pour le lendemain une petite 10aine d'exos à faire sortis d'annales de concours. Et puis à la séance suivante, bah une petite interro. Les gens ne se parlent presque pas, certains ont l'air pommé, d'autres se rassurent en répondant au prof même quand il le demande pas et souvent c'est faux. Qu'elles sont mignonnes ces minettes au top de la mode qui vous montrent leurs fiches faites à partir du cours d'un air de dire "t'as vu moi je travaille, je fais des fiches". Et moi je meurs d'envie de leur répondre "ma pauvre t'es un peu coconne, la rentrée c'est pas commencé, t'en auras des trucs à rajouter sur tes fiches, elles valent rien".
J'ai toujours les chocottes de pas y arriver mais je suis pas la seule, on le lit sur pas mal de visages malgré tout... mais je dois y arriver. Ma vie en dépend. Oui oui elle en dépend.
J'ai envie de détester tout le monde, sauf Elsa, avec qui je vais bosser cette année.
Si on me demande mon cours je le passerai pas. J'aiderai personne et personne m'aidera. Sauf Elsa. Et ma maman. Et Sarah, l'étudiante de qui reçu les cours de doublante, 4 cartons en tout.
Et en février, concours.
Et en juin, concours.
Mais dans 10 ans, mymi médecin.
Voilà le pourquoi du comment du quand du qui du quoi. Bref la raison.
Après quelques séances de travail intensives, quelques prises de tête, de moments de désespoir et de stress, mais après beaucoup de séances de réconfort, de reprise de confiance et de motivation, voilà le résultat, IL est pris à l'EFREI, école d'ingénieur post-bac spécialisée dans l'application de l'informatique au management des entreprises. C'est juste vraiment bien. Ce qu'il lui et me fallait. Il ne lui reste plus qu'à avoir son bac, ce qui est de plus en plus probable avec tous les efforts fournis. Je suis vraiment fière de lui =]. C'est tout, je ne vous embête pas plus =D.
Vive la République, la démocratie, vive la France ! [nonon je me lancerai pas dans un sujet politique]
Je suis une fille relativement exigeante et j'attend beaucoup des autres. Il faut un rien pour m'effrayer, pour que je crois qu'une relation engagée avec quelqu'un est compromise... J'ai besoin qu'on fasse attention à moi à des moments très précis et particuliers de mon existence; et ça, sans que je n'ai besoin de le demander, ça doit être spontané. Pour ça, je laisse le moins d'indices possibles pouvant laisser croire que je suis dans une bonne ou mauvaise passe. C'est fait exprès. Je ne veux pas que les gens voient si je vais bien ou mal mais il y a certaines personnes dont j'attend qu'ils le sentent. Il m'arrive d'attendre un coup de téléphone [qui ne viendra pas] d'une personne précise pendant une semaine... parce que je VEUX que cette personne me réconforte ou fasse attention à moi juste pendant cette période pour une raison précise. Elle ne le fera pas, elle n'a physiquement, techniquement, télépathiquement pas les moyens de savoir comment je vais. Alors ça ne vient pas. Et je me dis que ça ne fait rien. Que c'est de ma faute. C'est vrai par ailleurs. Parce que je ne fais rien pour que cette personne le sache. Il existe cependant une personne qui a cerné ce mécanisme chez moi et qui sait quoi dire en quelle circonstance, qui trouve exactement les mots qu'il faut pour déclencher chez moi telle ou telle réaction, je me doute que vous savez de qui je parle, sinon il s'appelle Pierre et c'est mon namoureux.
J'ai l'impression d'être égoïste... ou en tous cas je le deviens avec le temps parce qu'il y a quelques années j'aurai donné n'importe quoi à certaines personnes pour qu'elles se soucient un peu de moi. Maintenant je ne donne plus autant mais j'attend les mêmes résultats. Disons que j'ai aussi l'impression que certains boudent l'amitié que je leur ai proposé... Mais avouer ce que j'attend des autres alors que moi même je ne le fais pas, ou en tous cas pas à tous ceux pour qui j'aimerai être là, c'est assez déplacé. Puis zut, je raconte ce que je veux =D.
Il est cependant évident que la donne a changé depuis 4 mois puisque je ne ressens plus les mêmes besoins [car comblés par lui]... Je voulais ne pas changer les habitudes que j'avais envers les autres mais c'est inévitable. Il y a des sentiments que j'avais qui étaient extrêmement forts qui ont diminué d'intensité par souci d'équilibre sans que je le veuille pour autant. Mais les personnes, je ne les oublie pas pour autant. J'ai la sensation de ne plus être vraiment à la hauteur en ce qui concerne certaines personnes, pour certaines, membres de ce joueb; alors je pense à eux sans leur dire, je me fais du souci sans demander de leurs nouvelles, je les aime sans chercher à leur montrer. Et je trouve ça pas vraiment cool même plutôt absurde en fait. J'avais plutôt tendance à extérioriser mes sentiments et maintenant je ne le fais plus de la même façon. Je m'en prend à moi, je m'énerve contre moi en évitant de le montrer à quiconque. Mais je n'arrive pas à cacher mes inquiétudes à tout le monde, de plus en plus, il parvient à déceler le moindre "çavapasterrible" de Mymi : "mymi, t'as les yeux qui brillent" ^_^. "Pourquoi ?... ouais nan je sais pourquoi". J'hallucine. Et de plus en plus je me dis que je ne le lâcherai pas, jamais. Nos atomes crochus s'accrochent petit à petit, il devient une part de moi de plus en plus conséquente. Me l'enlever ça serait comme m'amputer d'une partie de mon corps et de mon esprit. Et je ne serai jamais assez masochiste pour m'infliger ça.
Je suis restée [pardonnez-moi l'expression] sur le cul hier... uip. Mes parents ont demandé à inviter Pierre un soir pour mieux faire sa connaissance. Et je ne m'y attendais pas du tout mais vraiment pas du tout, je les ai toujours insulté d'incompréhensifs et d'autres mots fort peu élégants alors qu'en fait, ils respectent totalement mes sentiments pour lui. Je me sens conne ^_^.
"Papa -Tu dois aller souvent chez eux non ?, pourquoi il ne vient jamais ici ? notre maison est trop laide pour qu'il soit digne d'entrer ? [sourire de vainqueur]
Maman - Oh merci François c'est vraiment sympa pour moi
Papa - Bah quoi.... jme pose la question c'est tout !"
Le monsieur en question était fou de joie ^_^. "Jvais devenir l'officiel !"
Bref. Je me sens bizarre en ce moment... et ça parce que le bac blanc a été suspendu. J'étais dans une mentalité de travail intensif [parce que je m'y suis prise un peu tard] et un peu de stress et PAF! du jour au lendemain, bah on me dit que je suis autorisée à me mettre en mode vacances. Et je suis totalement mais vraiment totalement démotivée pour faire quoique ce soit pour le lycée, comme si je le boudais. Puis les profs font sacrément la gueule. Et les élèves aussi. Ambiance de joie avant les vacances -_-".
Puis pendant les vacances, bah avis aux intéressés, je suis aussi démoralisée parce que je ne fais rien... ça faisait 12 ans que je partais chaque année au ski sans interruption alors j'emmerde ce connard de rhumato qui m'a dispensé de sport depuis maintenant 4 mois.
Ahah ! =D qui a dit que j'étais de mauvaise humeur ?
Puisque tout le monde raconte ses ptits soucis, bah je m'y mets aussi :
Maintenant j'en suis sure. Je veux faire médecine. Ou plutôt devenir médecin. Depuis toute petite je rêve de sauver des vies, ça a commencé par les pandas du Sichuan avant de dériver vers les hommes. Le problème comme chacun sait, c'est que pour devenir médecin et donc réaliser ce rêve, il faut passer par les études de médecine et la terrrrrrible 1ère année. Et j'y pense sans arrêt sans arrêt... J'ai un peu peur [vu ce qu'on m'en raconte c'est normal] et puis je sens que je commence à changer. Et pas en bien. Tout a commencé à changer quand la prof de maths a demandé ce qu'on voulait faire l'an prochain et qu'une dizaine de personnes [dont moi] ont levé la main pour médecine. Eh bah je l'ai vachement mal pris. Nicole l'a remarqué. Elle a vu mon visage se durcir, mes sourcils se froncer, mon sourire tomber et mes yeux implorer. Elle a éclaté de rire. Mais dans le fond elle a bien compris que ça m'a énervé. Alors oui, je dois l'admettre ça m'a énervé, j'avais envie de me lever et de tous leur crier à la figure "bande de connards allez pas en fac de médecine ! laissez-moi ma chance ! arrêtez de copier tout le monde, laissez-moi passer ce concours, laissez-moi le réussir pour que je puisse devenir ce que je veux !" Et je suis limite sortie en pleurant. O_o. J'ai discuté avec ces gens, ces gens-là qui ont levé la main avec moi, ils savent pas vraiment pourquoi ils veulent aller en médecine, ils disent que c'est différent de la fac et c'est pas la prépa. Voilà. Puis on gagne plein d'argent à la sortie et plein de bonne considération parce que ce métier a beaucoup de mérite [mouais... les autres métiers aussi]. Je vous trouverai des études qui sont pas la fac ni la prépa, je vous donnerai tout l'or du monde, et je vous ferai gagner l'estime du monde entier. Mais par pitié, je veux une toute petite place dans le numerus closus. Je deviens assez égoïste. Je m'en prend à eux au fond de moi je les déteste, juste à cause de ça. J'ai toujours voulu être tout sauf ça. Et ça me poursuit encore... mardi dernier, la feuille des moyennes de tout le monde a circulé dans la classe. J'ai non seulement pris mes moyennes mais les leurs aussi. Juste pour me situer. Chercher à me rassurer. Nicole m'a encore surpris et m'a dit "Mais qu'est-ce tu fous là ?! tu m'expliques ?!" je lui ai expliqué. Et elle m'a répondu "Myriam, le concours c'est pas cette année c'est l'an prochain..." et elle a ajouté "T'as vraiment une mentalité de prépa". Ca m'a fait mal. Comme quand Olivier m'a dit "12.5 en physique/ chimie ? 13 en spé ? mais ça va pas aller ça Myriam pour médecine, c'est pas suffisant". Je sais qu'il a dit ça juste pour m'embêter mais au fond ça m'a fait aussi mal. Tout ce que ça a pour effet, c'est de m'énerver, m'enrager, ça me donne envie de me battre... Je leur donnerai ce qu'ils attendent de moi mais je vous jure que je serai à la hauteur de ces études. Je ne prendrai pas le risque de compromettre l'objectif vers lequel je tend juste parce que j'ai peur... Mais purée c'est pas facile... =[
Jsais pas... C'est juste que j'ai pas envie dme prendre la tête et qu'il me complète...
Après une semaine, j'avais trouvé 20 raisons pour lesquelles je l'aime. Jsais pas combien de temps ça fait maintenant, et je n'compte même plus les raisons...
J'aimerais lui dire tout ce que je pense. Là maintenant. Que ce qu'elle a écrit ça m'a surpris, ça m'a déçue. Que ça m'a rendue très triste, je ne pouvais pas croire ça d'elle. Que même si ça remonte à plusieurs mois, je l'ai toujours aussi dans la gorge. Mais sûrement pas de la même façon. J'aimerais être honnête avec elle pour une fois. J'aimerais lui faire comprendre que je n'ai jamais douté d'elle une seule seconde. Que pendant plusieurs mois j'ai fait tout ce que je pouvais pour gagner son amitié et sa confiance alors que ça semblait difficile. Qu'il y a quelques mois je me suis sentie ridicule de faire ça. Ca a tout déclenché. Ce fut un prétexte pour le lui montrer. Et j'ai senti que je perdais tout ce que j'avais construit avec elle. J'aimerais aussi qu'elle sache qu'avec tous ces efforts j'ai fini par m'attacher à elle même si elle n'aime pas ça. Elle n'a aucun compte à me rendre. Je n'attend pas grand chose de sa part. Sinon qu'elle s'accroche à ce qu'elle veut devenir. Et que même si les choses ont changé maintenant, évolué, et surtout quoiqu'elle dise, eh bien je tiens toujours à elle autant qu'avant mais différement.
Si j'avais eu le courage de t'écrire un mot comme tu l'as fait, j'aurais dit la même chose en d'autres mots.
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