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chamboulement
--> les choses changes
Les choses changent pour moi.
Je ne vais pas très bien. Malgré tout, je n'ai pas un moral d'enfer. C'est le chamboulement. Ma vie change et je me confronte à mes angoisses. Mais je suis pleine d'espoir.
J'aime ce mec. C'est incroyable comme ça se passe bien avec lui. Hier, on a parlé pendant 4 heures d'affilées. Je pense qu'on aurait pu parler encore plus longtemps. De tout et de rien, mais surtout de tout. On a remué beaucoup de choses. J'ai compris des trucs sur lui, et sur moi aussi. J'ai compris à quel point j'ai besoin de parler de tout ce qui s'est passé avec Clem. Des choses qui se sont passées il y a parfois plus de deux ans, dont je n'ai jamais parlé à personne, et dont je ne peux pas encore parler. J'ai commencé par le moins dur. Et c'était déjà un grand pas. J'aurais besoin d'en parler avec Clem, je pense. A condition que j'arrête de l'agresser et d'être détestable à chaque fois que je le vois (c'est vraiment plus fort que moi). J'ai compris que j'ai été profondément blessée à plusieurs reprises, et que je me suis forcée à faire comme si ça n'avait jamais existé. J'ai enfoui ça au fond de moi, et comme je suis restée avec Clem, je pense que ça a pris une très grande place sans que je m'en rende compte. En en parlant à Florian, je me suis mise à trembler, j'ai bloqué. Ca ne sort pas. Même la, ça ne sort pas. Il m'a trompé. Mais il a fait bien pire. Il m'a mise dans des situations humiliantes, et tellement blessantes. En draguant des filles devant moi. En ramenant son "amante" à une soirée où j'étais. Et il y a autre chose, autre chose qui ne sort pas. Il m'a engrainé dans une nuit avec une autre fille, la pire nuit de toute mon existence. Ca ne sortira pas. Je ne veux pas.
C'était au début, il y a très longtemps. Nous n'étions pas le même couple qu'il y a quelques mois : les choses se sont vraiment améliorées, il ne m'a plus jamais fait souffrir autant. Il a été très gentil et très correct, je dirai même attentionné. Je ne veux pas le faire passer pour un monstre qu'il n'est pas. Mais ces choses là sont restées en moi, et elles sont restées dans notre relation de couple. On en a jamais vraiment reparlé. Clem n'est pas quelqu'un avec qui on peut parler. Maintenant je me demande : comment ai-je fait pour rester avec lui malgré ce qu'il m'a fait? Comment ai-je pu oublier? Je ressens des angoisses incontrolables avec Florian. Pourtant, d'un point de vue purement rationnal, je lui fais confiance. C'est un mec bien. Il ne supporte pas faire souffrir les autres. Il ne fonctionne absolument pas comme Clem, je sais qu'on rencontrera forcément des problèmes, mais ça ne sera en aucun cas les mêmes. Et je n'ai pas envie de recommencer les mêmes erreurs. Je ne veux surtout pas être lourde, le harceler. Il n'y a pas matière à ça. Je réflechis beaucoup. J'essaye de construire quelque chose de stable avec lui, une relation saine. Ce que j'appelle la nevrose, c'est ce que j'essaye d'éviter. Baser notre couple sur notre amour l'un pour l'autre, sur la compréhension. C'est tellement, tellement bien parti. C'est chouette, vraiment chouette. C'est un mec sensible, très à l'écoute. Je suis libre de parler avec lui, de parler réellement. Pour le moment, il n'y a rien qui me gène. Tout est simplement parfait.
Ce dont j'ai peur, c'est de ne pas pouvoir me passer de lui. Je n'ai pas été célibataire depuis des années. Même avant de rencontrer Clem, je n'étais pas célibataire. Tous mes potes le sont, pourtant. Moi, je suis la meuf maquée. Je me pose beaucoup de questions vis à vis de ça. J'investis énormément dans ma vie amoureuse. Et je sais que je ne suis pas indépendante, dans le fond. Si j'avais eu le choix, j'aurais aimé quelques mois de célibat avant de rencontrer Florian, je trouve que ça aurait été mieux, plus stabilisant. Mais voilà, je l'ai rencontré, et il était trop tard. Ce n'est pas uniquement un hasard. C'est aussi parce que j'ai tenu à rester avec Clem, je n'aurais pas pu décider de le quitter sans rencontrer quelqu'un d'autre. C'est un fait, je n'y peux rien, et je ne regrette pas parce que Florian est vraiment une révélation dans mon existence. Mais j'ai conscience qu'il faut que je fasse attention. Ca m'étonne beaucoup de moi même, mais je réalise que je suis adepte de l'amour fusionnel.
Est-ce que je m'autorise à dire ça?
(à débattre)
Je ne vais pas très bien. Malgré tout, je n'ai pas un moral d'enfer. C'est le chamboulement. Ma vie change et je me confronte à mes angoisses. Mais je suis pleine d'espoir.
J'aime ce mec. C'est incroyable comme ça se passe bien avec lui. Hier, on a parlé pendant 4 heures d'affilées. Je pense qu'on aurait pu parler encore plus longtemps. De tout et de rien, mais surtout de tout. On a remué beaucoup de choses. J'ai compris des trucs sur lui, et sur moi aussi. J'ai compris à quel point j'ai besoin de parler de tout ce qui s'est passé avec Clem. Des choses qui se sont passées il y a parfois plus de deux ans, dont je n'ai jamais parlé à personne, et dont je ne peux pas encore parler. J'ai commencé par le moins dur. Et c'était déjà un grand pas. J'aurais besoin d'en parler avec Clem, je pense. A condition que j'arrête de l'agresser et d'être détestable à chaque fois que je le vois (c'est vraiment plus fort que moi). J'ai compris que j'ai été profondément blessée à plusieurs reprises, et que je me suis forcée à faire comme si ça n'avait jamais existé. J'ai enfoui ça au fond de moi, et comme je suis restée avec Clem, je pense que ça a pris une très grande place sans que je m'en rende compte. En en parlant à Florian, je me suis mise à trembler, j'ai bloqué. Ca ne sort pas. Même la, ça ne sort pas. Il m'a trompé. Mais il a fait bien pire. Il m'a mise dans des situations humiliantes, et tellement blessantes. En draguant des filles devant moi. En ramenant son "amante" à une soirée où j'étais. Et il y a autre chose, autre chose qui ne sort pas. Il m'a engrainé dans une nuit avec une autre fille, la pire nuit de toute mon existence. Ca ne sortira pas. Je ne veux pas.
C'était au début, il y a très longtemps. Nous n'étions pas le même couple qu'il y a quelques mois : les choses se sont vraiment améliorées, il ne m'a plus jamais fait souffrir autant. Il a été très gentil et très correct, je dirai même attentionné. Je ne veux pas le faire passer pour un monstre qu'il n'est pas. Mais ces choses là sont restées en moi, et elles sont restées dans notre relation de couple. On en a jamais vraiment reparlé. Clem n'est pas quelqu'un avec qui on peut parler. Maintenant je me demande : comment ai-je fait pour rester avec lui malgré ce qu'il m'a fait? Comment ai-je pu oublier? Je ressens des angoisses incontrolables avec Florian. Pourtant, d'un point de vue purement rationnal, je lui fais confiance. C'est un mec bien. Il ne supporte pas faire souffrir les autres. Il ne fonctionne absolument pas comme Clem, je sais qu'on rencontrera forcément des problèmes, mais ça ne sera en aucun cas les mêmes. Et je n'ai pas envie de recommencer les mêmes erreurs. Je ne veux surtout pas être lourde, le harceler. Il n'y a pas matière à ça. Je réflechis beaucoup. J'essaye de construire quelque chose de stable avec lui, une relation saine. Ce que j'appelle la nevrose, c'est ce que j'essaye d'éviter. Baser notre couple sur notre amour l'un pour l'autre, sur la compréhension. C'est tellement, tellement bien parti. C'est chouette, vraiment chouette. C'est un mec sensible, très à l'écoute. Je suis libre de parler avec lui, de parler réellement. Pour le moment, il n'y a rien qui me gène. Tout est simplement parfait.
Ce dont j'ai peur, c'est de ne pas pouvoir me passer de lui. Je n'ai pas été célibataire depuis des années. Même avant de rencontrer Clem, je n'étais pas célibataire. Tous mes potes le sont, pourtant. Moi, je suis la meuf maquée. Je me pose beaucoup de questions vis à vis de ça. J'investis énormément dans ma vie amoureuse. Et je sais que je ne suis pas indépendante, dans le fond. Si j'avais eu le choix, j'aurais aimé quelques mois de célibat avant de rencontrer Florian, je trouve que ça aurait été mieux, plus stabilisant. Mais voilà, je l'ai rencontré, et il était trop tard. Ce n'est pas uniquement un hasard. C'est aussi parce que j'ai tenu à rester avec Clem, je n'aurais pas pu décider de le quitter sans rencontrer quelqu'un d'autre. C'est un fait, je n'y peux rien, et je ne regrette pas parce que Florian est vraiment une révélation dans mon existence. Mais j'ai conscience qu'il faut que je fasse attention. Ca m'étonne beaucoup de moi même, mais je réalise que je suis adepte de l'amour fusionnel.
Est-ce que je m'autorise à dire ça?
(à débattre)
Commentaires :
Re:
non, c'est cohérent et assez juste.
Cela dit je prends surtout du recul vis à vis de l'amour fusionnel parce que c'est ce que j'avais l'impression de vivre avec Clem, et jusqu'à très récemment je ne pouvais pas concevoir ma vie sans lui (ma vie de tous les jours j'entends, pas ma vie au sens "mon avenir"). Je me suis rendue compte qu'il y avait une part d'artificiel dans notre relation : ma bonne volonté était telle que je me suis souvent voilée la face. J'avais tellement envie que tout aille bien que j'ai fini par le croire (quoi de plus simple pour pouvoir affirmer que tout va bien?). Je remets donc en question le côté fusionnel, parce que je suis persuadée qu'il n'est pas entièrement inspiré de l'amour que tu portes à la personne, et si ce n'est en aucun cas quelque chose de négatif dans un couple, je pense qu'il faut s'en méfier parce que cela peut pousser à s'oublier soi-même : à force de toujours vouloir que tout aille bien, on passe peut-être à côté de choses qui pourraient s'améliorer, ou en tout cas qu'il vaudrait mieux considérer comme des problèmes plutôt que des les intégrer au couple en faisant comme si.
C'est assez vague ce que je raconte, mais je pense que ça s'applique un peu à tous les couples (j'y réflechi beaucoup vis à vis de celui que je suis entrain de construire...)
En tout cas, des commentaires sont d'une grande aide : ils m'aident à avancer dans ma réflexion
Biz!!
Cela dit je prends surtout du recul vis à vis de l'amour fusionnel parce que c'est ce que j'avais l'impression de vivre avec Clem, et jusqu'à très récemment je ne pouvais pas concevoir ma vie sans lui (ma vie de tous les jours j'entends, pas ma vie au sens "mon avenir"). Je me suis rendue compte qu'il y avait une part d'artificiel dans notre relation : ma bonne volonté était telle que je me suis souvent voilée la face. J'avais tellement envie que tout aille bien que j'ai fini par le croire (quoi de plus simple pour pouvoir affirmer que tout va bien?). Je remets donc en question le côté fusionnel, parce que je suis persuadée qu'il n'est pas entièrement inspiré de l'amour que tu portes à la personne, et si ce n'est en aucun cas quelque chose de négatif dans un couple, je pense qu'il faut s'en méfier parce que cela peut pousser à s'oublier soi-même : à force de toujours vouloir que tout aille bien, on passe peut-être à côté de choses qui pourraient s'améliorer, ou en tout cas qu'il vaudrait mieux considérer comme des problèmes plutôt que des les intégrer au couple en faisant comme si.
C'est assez vague ce que je raconte, mais je pense que ça s'applique un peu à tous les couples (j'y réflechi beaucoup vis à vis de celui que je suis entrain de construire...)
En tout cas, des commentaires sont d'une grande aide : ils m'aident à avancer dans ma réflexion
Biz!!
Re:
En tout cas si je peux te conseiller un truc avec Alex, c'est de parler avec lui des choses du passé qui te font mal. Ne pas avoir de taboo, d'une manière générale. Il y a des choses que j'ai vécues avec Clem qui me font encore énormément souffrir, et je pense que c'est en partie faute d'en avoir parlé. Avoir voulu oublié m'a fait enfouir le tout au fond de moi, et je pense que ça a pris beaucoup de place dans notre relation sans qu'on s'en aperçoive. Et le fait d'avoir refusé d'en parlé a rendu le truc beaucoup plus traumatisant pour moi que ça ne devait l'être.
Après je ne sais pas du tout de quoi tu parlais, ni à quel point tu en parles avec lui, c'est juste un conseil que j'ai envie de donner au monde entier en ce moment.
Après je ne sais pas du tout de quoi tu parlais, ni à quel point tu en parles avec lui, c'est juste un conseil que j'ai envie de donner au monde entier en ce moment.
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MooMooKa
Bref.
Moi aussi, je suis "adepte de l'amour fusionnel" comme tu dis. Je pense même qu'une relation ne peut pas marcher sans, qu'un couple ne peut être heureux que si cet amour fusionnel existe. Je n'ai jamais pensé à concevoir autrement l'amour, déjà parce que je l'ai vécu et le vis toujours de cette manière. Je pense que ce n'est pas une mauvais chose de s'investir autant ou de devenir dépendant, car pour moi, ce n'est qu'en se donnant tout entier qu'on peut construire une relation solide. Bien sûr que le risque de souffrir devient alors très grand mais ça vaut totalement le coup. En même temps, tu me diras que j'ai pas connu d'autre forme de relation que celle que je vis, où sacrifices et dévouement sont à présent totalement naturels et évidents pour chacun. Même si ça me fait encore du mal de penser à certaines choses passées, je ne regrette pas un instant de ne pas avoir renoncé à notre relation.
N'aies pas peur de donner tant, surtout si tu pense que c'est à la bonne personne. Je pense que ça te fera beaucoup de bien d'être avec quelqu'un de plus doux après cette relation tumultueuse. (je dis peut-être n'importe quoi, je connais très peu ta vie)
Enfin, j'espère que ma vision des choses peut te donner un petit plus.
Il faut juste que tu sache l'importance que tu es prête à accorder à ta relation. Je t'ai raconté tout ça mais dans mon cas, ma relation prend largement 50 à 70% de mon énergie vitale... (sachant qu'en ce moment, je suis en pleine période de concours donc que je suis en train de me faire bouffer à petit feu le reste... haaaaaaaaaaaaaaaa j'en peux pluuuuuuuuuuuuuuuuus................ -.-''''''''''''''''''''')
Donc à prendre avec du recul.