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Depuis que je déserte le joueb, j'y reviens toujours quand il y a de l'orage dans l'air. Quand ma tête n'est plus capable de contenir mes idées, quand je dois m'auto-convaincre de quelque chose, ou quand ça bouillonne à l'intérieur.
Alors je me dois de vous l'anoncer officiellement : j'ai quitté Clem. Eh oui. Apres 2 ans et demi, et alors que tout allait bien. C'est moi qui l'ai quitté, et autant être honnête, puisque je ne peux l'être ailleurs : je l'ai quitté pour quelqu'un d'autre. Clairement.
J'ai beau essayer de me trouver toutes les excuses, de me dire que ça devait arriver, que de toute façon on avait aucun avenir, que je dois bien vivre ma vie : je trouve toujours ça assez dur à avaler.
J'ai l'impression de lui planter un couteau dans la poitrine. A chaque fois que je lui parle, je l'enfonce un peu plus profond.
J'aimerais qu'il disparaisse, qu'il n'existe plus. J'aimerais tellement pouvoir vivre tout ça sans lui faire de mal. Je ne veux pas le faire souffrir, dans l'absolu j'ai juste envie de passer à autre chose et de pouvoir balayer cette période de ma vie.
Qu'est-ce que je dois faire? Me dire que c'est vraiment trop dégueulasse ce que je lui fais, et revenir avec lui alors que je n'en ai plus envie? Essayer de faire passer lentement la pillule?
Honnetement, je lui ai fais un gros coup de pute. Un truc dont moi-même, j'aurais eu beaucoup de mal à me remettre. Je l'ai quitté, presque du jour au lendemain. Je le laisse seul, et dans la merde. Il va s'en remettre, je le sais, et puis je vis ma vie et je ne peux pas continuer à la vivre en fonction de lui.
Je culpabilise. J'aurais dû le quitter avant de rencontrer quelqu'un d'autre. Je trouve ça nul. En plus j'aurais clairement eu besoin de connaître ce que c'est d'être célibataire.
Enfin bon. Je continue à vivre. Je ne peux plus faire demi-tour. Et plus j'y réfléchi, plus je trouve que c'était quelque chose à faire. Passer à autre chose, tourner la page. Mais pas comme ça.
Je suis lache.
Alors je me dois de vous l'anoncer officiellement : j'ai quitté Clem. Eh oui. Apres 2 ans et demi, et alors que tout allait bien. C'est moi qui l'ai quitté, et autant être honnête, puisque je ne peux l'être ailleurs : je l'ai quitté pour quelqu'un d'autre. Clairement.
J'ai beau essayer de me trouver toutes les excuses, de me dire que ça devait arriver, que de toute façon on avait aucun avenir, que je dois bien vivre ma vie : je trouve toujours ça assez dur à avaler.
J'ai l'impression de lui planter un couteau dans la poitrine. A chaque fois que je lui parle, je l'enfonce un peu plus profond.
J'aimerais qu'il disparaisse, qu'il n'existe plus. J'aimerais tellement pouvoir vivre tout ça sans lui faire de mal. Je ne veux pas le faire souffrir, dans l'absolu j'ai juste envie de passer à autre chose et de pouvoir balayer cette période de ma vie.
Qu'est-ce que je dois faire? Me dire que c'est vraiment trop dégueulasse ce que je lui fais, et revenir avec lui alors que je n'en ai plus envie? Essayer de faire passer lentement la pillule?
Honnetement, je lui ai fais un gros coup de pute. Un truc dont moi-même, j'aurais eu beaucoup de mal à me remettre. Je l'ai quitté, presque du jour au lendemain. Je le laisse seul, et dans la merde. Il va s'en remettre, je le sais, et puis je vis ma vie et je ne peux pas continuer à la vivre en fonction de lui.
Je culpabilise. J'aurais dû le quitter avant de rencontrer quelqu'un d'autre. Je trouve ça nul. En plus j'aurais clairement eu besoin de connaître ce que c'est d'être célibataire.
Enfin bon. Je continue à vivre. Je ne peux plus faire demi-tour. Et plus j'y réfléchi, plus je trouve que c'était quelque chose à faire. Passer à autre chose, tourner la page. Mais pas comme ça.
Je suis lache.
Commentaires :
Re:
Certes. Le pire étant peut-être finalement le regard des autres.
Mais comme tu dis, c'est juste une question de temps. D'ailleurs, depuis que j'ai revu Clem je culpabilise beaucoup moins, parce que j'ai vraiment compris que j'ai fais le bon choix. Et surtout que je n'aurais jamais eu la force de le quitter si je n'avais pas rencontré quelqu'un ou trouvé une autre pespective (partir vivre à l'étranger en aurait été une). Honnetement, je n'aurais jamais réussi, et j'ai compris ça récemment. Pas la force. Il y a toujours des côtés positifs dans une relation, et il y a beaucoup de dépendance, beaucoup d'habitudes prises, beaucoup de besoin affectif.
Ca reste très dur de lui faire ça, comme ça, et très incorrect dans les conventions sociales d'ailleurs.
Mais l'égoïsme prime.
ps : bravo pour la rapidité. Viens on essaye de recommencer à écrire un peu (on peut aussi contacter les autres, d'ailleurs)
Mais comme tu dis, c'est juste une question de temps. D'ailleurs, depuis que j'ai revu Clem je culpabilise beaucoup moins, parce que j'ai vraiment compris que j'ai fais le bon choix. Et surtout que je n'aurais jamais eu la force de le quitter si je n'avais pas rencontré quelqu'un ou trouvé une autre pespective (partir vivre à l'étranger en aurait été une). Honnetement, je n'aurais jamais réussi, et j'ai compris ça récemment. Pas la force. Il y a toujours des côtés positifs dans une relation, et il y a beaucoup de dépendance, beaucoup d'habitudes prises, beaucoup de besoin affectif.
Ca reste très dur de lui faire ça, comme ça, et très incorrect dans les conventions sociales d'ailleurs.
Mais l'égoïsme prime.
ps : bravo pour la rapidité. Viens on essaye de recommencer à écrire un peu (on peut aussi contacter les autres, d'ailleurs)
Eviter la culpabilité quand c'est nous qui partons ........
Bonsoir à toutes,
je pense que si les femmes ressentent de la culpabilité lorsqu'elles quittent (ou décident de quitter) l'homme avec lequel elle vivent (et avec lequel elles ne sont plus heureuses !!) c'est que l'homme en question ne prend pas sa part de responsabilité ou se met à la place d'une victime ... ou que la femme considère que c'est à elle de prendre en charge l'harmonie conjugale .... ....................................................................................................... ?.??
Au nom de toutes les femmes, merci de réfléchir à cette question.
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MooMooKa
Il faut, pour te juger, se mettre à ta place. Alors c'est ce que je suis en train d'essayer de faire... (Je m'imagine dans le même situation... méditation... mmmmmh...)
C'est vrai que tu dois te sentir terriblement mal. Etre le bourreau et pas la victime pour une fois, ce qui n'est pas forcément plus facile à vivre. C'est naturel que tes sentiments changent, mais c'est naturel aussi que tu t'en veuilles. Je vois mal comment te dire de ne pas culpabiliser alors que c'est totalement normal, ni bon ni mauvais, mais normal. A ta place, je m'en voudrais à mort aussi. Même si t'as de bonnes raisons, même si c'est plus honnête, même si tu as quelqu'un d'autre (ce qui peut relativiser tes mauvais sentiments), je suis pas sûre que tu puisses faire partir ta culpabilité tout de suite. Ca se fait avec le temps... Maintenant, il ne te reste plus qu'à nettoyer. TOUT nettoyer. Oublier au maximum. En tout cas, c'est pas parce que tu t'en veux plus que ça le fera souffrir moins, je pense.
P.S. : T'as vu comment je réponds fast ??!!!