un bout de réflexion
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Personne
Personne ne vient plus sur ce site alors je peux y parler.
Parler, parler, parler.
Il n'y a tellement rien a dire.
La fac m'apprend à penser rationnellement. Organiser mes idées, les développer, trouver une problématique.
Alors telle seraient les possibles problématiques de mon sujet actuel:
- faut-il accepeter la douleur, quand elle sert un certain bonheur?
- peut-il y exister de l'amour sans confiance?
- peut-on trouver un aspect bénéfique à une situation qui ne peut être que provisisoire?
- faut-il que je subisse en essayant de profiter des cotés positifs, ou que je me fasse violence et que je le quitte?
J'attends juste de savoir si il va franchir le cap. S'il ne le franchit pas, alors je serais soulagée, et je resterais avec lui sans oublier l'angoisse que j'ai eue.
Si il le franchit, alors ça sera la crise. Et je ferais semblant de le quitter pour qu'il me revienne. Et s'il ne me revient pas?
Je ne sais même plus si il est possible de concevoir ma vie sans lui. Plus de 2 ans. Une part intégrante de mon adolescence, avant de le connaitre j'étais tellement plus jeune, tellement différente, que la personne que je suis aujourd'hui ne sait plus ce que veut dire être célibataire. Et je ne crois pas être capable de le quitter. Si il y met un peu de bonne volonté, il est possible qu'on se sépare. Mais moi, le lâcher, le larguer, je ne sais pas si je pourrais. Je ne suis pas capable d'être victime de mes propres actes. Je ne tolererais pas la souffrance si je me l'inflige moi même.
Et pourtant. Je me dis que ça serait peut-être mieux. Ou est-ce qu'on va? Ou est-ce que MOI, je vais? Qu'est-ce que je cherche? Qu'est-ce que je cherche en lui, en notre couple, dans mes études? Quel est l'intérêt de tout ça? La réponse n'est pas "RIEN". Je ne suis pas en dépression. J'ai connu la dépression, et ce n'est pas ça. Je suis en totale remise en question.
Et pourtant, on s'entend si bien en ce moment. En tant que couple, on est bien. On ne se prend pas la tête, on s'entend bien au quotidien, on est complices, on se connait bien. Alors pourquoi faut-il toujours tout gacher. En même temps, cette crise est totalement révélatrice de notre relation. Ca serait une bonne phrase d'avant-problématique, ça.
La fac. Encore une belle connerie. J'ai tellement peur de ne pas y arriver. Moi qui n'ai jamais eu à affronter de réelles difficultés sur le plan scolaire depuis que je suis revenue d'Irlande. Je ne sais pas si je peux. Arriver à travailler. Arriver à m'intéresser à quelque chose que je ne suis pas sûre de vouloir faire.
Je ne sais plus. Je n'ai plus la même souffrance naïve qu'il y a deux ans. Je ne pleure plus dans le métro. Je ne me dis plus que je n'aime pas vivre. Le manque d'émotions que je peux parfois ressentir me traumatise. J'aimerais pleurer, j'aimerais être réellement blessée. Mais non. Je suis juste blasée.
très, très blasée.
Parler, parler, parler.
Il n'y a tellement rien a dire.
La fac m'apprend à penser rationnellement. Organiser mes idées, les développer, trouver une problématique.
Alors telle seraient les possibles problématiques de mon sujet actuel:
- faut-il accepeter la douleur, quand elle sert un certain bonheur?
- peut-il y exister de l'amour sans confiance?
- peut-on trouver un aspect bénéfique à une situation qui ne peut être que provisisoire?
- faut-il que je subisse en essayant de profiter des cotés positifs, ou que je me fasse violence et que je le quitte?
J'attends juste de savoir si il va franchir le cap. S'il ne le franchit pas, alors je serais soulagée, et je resterais avec lui sans oublier l'angoisse que j'ai eue.
Si il le franchit, alors ça sera la crise. Et je ferais semblant de le quitter pour qu'il me revienne. Et s'il ne me revient pas?
Je ne sais même plus si il est possible de concevoir ma vie sans lui. Plus de 2 ans. Une part intégrante de mon adolescence, avant de le connaitre j'étais tellement plus jeune, tellement différente, que la personne que je suis aujourd'hui ne sait plus ce que veut dire être célibataire. Et je ne crois pas être capable de le quitter. Si il y met un peu de bonne volonté, il est possible qu'on se sépare. Mais moi, le lâcher, le larguer, je ne sais pas si je pourrais. Je ne suis pas capable d'être victime de mes propres actes. Je ne tolererais pas la souffrance si je me l'inflige moi même.
Et pourtant. Je me dis que ça serait peut-être mieux. Ou est-ce qu'on va? Ou est-ce que MOI, je vais? Qu'est-ce que je cherche? Qu'est-ce que je cherche en lui, en notre couple, dans mes études? Quel est l'intérêt de tout ça? La réponse n'est pas "RIEN". Je ne suis pas en dépression. J'ai connu la dépression, et ce n'est pas ça. Je suis en totale remise en question.
Et pourtant, on s'entend si bien en ce moment. En tant que couple, on est bien. On ne se prend pas la tête, on s'entend bien au quotidien, on est complices, on se connait bien. Alors pourquoi faut-il toujours tout gacher. En même temps, cette crise est totalement révélatrice de notre relation. Ca serait une bonne phrase d'avant-problématique, ça.
La fac. Encore une belle connerie. J'ai tellement peur de ne pas y arriver. Moi qui n'ai jamais eu à affronter de réelles difficultés sur le plan scolaire depuis que je suis revenue d'Irlande. Je ne sais pas si je peux. Arriver à travailler. Arriver à m'intéresser à quelque chose que je ne suis pas sûre de vouloir faire.
Je ne sais plus. Je n'ai plus la même souffrance naïve qu'il y a deux ans. Je ne pleure plus dans le métro. Je ne me dis plus que je n'aime pas vivre. Le manque d'émotions que je peux parfois ressentir me traumatise. J'aimerais pleurer, j'aimerais être réellement blessée. Mais non. Je suis juste blasée.
très, très blasée.
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