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un bout de réflexion

nos sentiments et reflexions au jour le jour
quelle putain de soirée

une soirée, une dizaine de potes, 3 taz, paris.

- au moins 20 allers-retours dans la soirée avec lisa pour chercher de l'eau
- le canal saint-martin et le quartier répu
- la meuf qui a un gros accident de scooter juste devant nous, les pompiers, la déposition dans le camion des flics
- le froid, puis le chaud, puis le bien, constemment...
- le levé de soleil à montmartre : magnifique. On aurait dit une peinture murale, un trompe-l'oeuil...
- le mec qu'on a rencontré dans la rue et qui a passé la soirée avec nous. Son métier, c'est de construire des ukulele.
- l'impossibilité absolue d'écrire un texto : toutes les lettres se superposaient et n'avaient plus aucun sens
- les potes, génialement
- le début de soirée avec le gateau d'anniversaire chez corinne
- le vert, le vert incoyable de tous les bosquets
- paris sous son plus bel angle
- l'inévitable envie de serrer les dents, les pailles à macher pour se saoulager

j'adore la drogue. Elle permet de passer des soirées hors du commun. Il s'agit pour moi d'une experimentation permanente. On se rend alors compte que les capacités de nos cerveaux sont bien plus évoluées que ce que l'on croit. Le taz ouvre notre perception du monde sur d'autres horizons.
Honnetement, je trouve que ne jamais tester de drogue hallucinogène au moins une fois dans son existence est foncierement dommage.

Je connais les dangers, je sais qu'il ne faut pas en abuser. Mais je pense que l'experience est trop enrichissante pour ne pas être faite au moins une fois. Je respecte le choix de ceux qui n'en prennent pas, d'autres diront "tant mieux pour eux", mais je ne peux pas m'empecher de me dire qu'ils ne savent pas ce qu'ils ratent. Vraiment.

Et puis ce sont toujours de super soirées. On aime la vie sous taz. C'est le meilleur anti-depresseur qui ait été donné au monde.

Et pourtant, je ne trouve pas que les soirées soient superficielles pour autant. Il y a beaucoup d'échange. Le taz permet la désibition, la capacité de parler très franchement avec les gens autour de toi avec qui, de toute façon, tu es en parfait accord car tu aimes le monde sous taz. Et puis le cerveau envisage de nouvelles perspectives, passionnantes parfois, déroutantes aussi. On s'y perd. J'ai conscience que je ne vois plus la vie exactement de la même façon depuis que j'ai découvert le monde de la drogue. Il y a des séquelles. Le monde peut être perçu d'une façon tellement différente de la normale. Il y a tellement d'autres réalités, d'autres façons de penser, un rapport completement différent à l'existence.

Allez, j'arrête ma pub pour le taz. Pour les drogues hallucinogènes en général d'ailleurs. Mais c'est un phénomène qui est mal compris. Les gens s'imaginent de gros drogués à l'héro, alors qu'on est très loin du compte. Le taz est une drogue de fête et de sociabilité. D'ailleurs on en a rencontré des gens... On a discuté avec une clodo qui s'appelait Lucie et qui était vraiment trop chou, par exemple. Et avec un pompier. Et un patron de bar. Et un mec qui construisait des ukulele a qui on a fait gober un taz. Et des espagnols qui trainaient ivres morts.

Vive cette soirée.

Ecrit par Indrea, le Jeudi 2 Octobre 2008, 15:11 dans la rubrique Indrea.


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