un bout de réflexion

Lundi, dans le RER, y a un Monsieur qui est entré dans le wagon avec tout son tralala. Il avait un accent rigolo, que je saurais pas reconnaître, faute de culture G (oh yeah! -_-'). Il avait un accordéon tout vieux, avec des creux sur les touches entourés de marron-jaunâtre, un petit chariot-charette-chabidule avec des trucs tout abîmés dessur un un ti magnéto ou lecteur de j'sais pas quoi. Bah, il jouait ses ti trucs, comme plein d'autres. Mais à un moment, il a joué l'air d'une vieille chanson russe bien connue en Chine que mes parents/oncles/tantes/grands-parents chantaient au karaoké et autres. Alors ça m'a fait un truc trop bizarre tout à coup. Les paroles me revenaient pas, mais je me souvenais que de la fin du couplet "...sur le petit chemin...". Bref, c'était drôle, un truc russe de mon monde chinois dans un métro de Paris. Tout à coup, cette chanson m'est paru beaucoup plus belle. Le petit son de l'accordéon, juste à côté de nous, quelque chose de vieux, vieux, vieux...
Ce jour-là, y avait un maaaagnifique ciel bleu avec un soleil tout scintillant. J'ai regardé par la porte de métro à côté de moi, on était dans Paris, le bruit du métro qui avance, les vielles mélodies à côté, le soleil, les arbres sans feuilles, les bâtiments gris, les fils d'électricité, le ciel bleu, les notes de l'accordéons, la main de mon Chéri.
Je sentais tout le petit Paris. J'ai jamais vraiment adoré Paris. Seulement, parfois, cette image du petit Paris romantique, chic, bien parisien que les étrangers donne à cette ville m'apparaissent tout à coup très clair, très joyeux, très pa-ris. Et dans ces moments-là, je comprends pourquoi les gens rêvent de Paris, pourquoi les gens veulent venir à Paris, pour le voir, pour le sentir, pour y vivre.
J'ai remercié très sincèrement le Monsieur à l'accordéon dans ma tite tête, parce qu'il m'a fait passer un moment vraiment agréable et je lui aurais donné des sous s'ils n'étaient pas à mes parents.

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Jeudi d'avant, c'était nos deux ans.
Bah, pas une journée extraodirnaire. Enfin si, elle était pire que les autres. C'est chouette non ? Par exemple que j'ai pleuré la matinée, le midi, le soir.

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Jeudi aujourd'hui.
Je fais des efforts. Je veux que ça continue.
Je lutte contre moi-même.