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Fatiguée.
--> De tout.
"J'étais morte" - "C'est pour ça qu'il faut que t'arrête la clope"..."C'est fatigant de vivre" - "ouais, surtout quand t'es amoureuse"
J'aimerais bien que la clope résolve les problèmes. J'aimerais bien être quelqu'un autre que moi pour pouvoir fumer.
Je veux que l'année s'arrête. Je veux juste passer le bac de danse et après je resterai dehors tous les jours, j'irai à des endroits pour occuper tout le temps mes yeux et mon esprit. Je veux qu'ils n'aient aucun moment pour pouvoir voir et réfléchir à tout ce que je veux détruire. Du moins oublier.
Je veux aller voir ma cousine et lui parler tout le temps de tout ce qui me préoccupe, qu'elle me dise des paroles sages et avec sa voix calme et que je voie le monde d'un autre oeil.
Je veux faire maintenant tout ce que je dois faire après le bac. Je veux mettre des juppes et des robes tous les jours, me sentir légère, faire du shopping pour que ça me fatigue tellement que j'aurais plus de tête pour penser après.
Qu'est-ce que je suis lassée. J'ai plus envie d'avoir ni cerveau, ni hormones.
Je fuis le passé. Ca me ressemble pas. Je le hais, il me hait. Il ne me donne plus que ses plus mauvais éléments, et je ne fais que les gober. J'ai pas de futur certain, j'essaie de le choper mais personne n'a l'air le vouloir tel que je le veux, moi.
Je veux choisir, moi. Je n'ai jamais choisi et affronté seule quelque chose. Même pendant un an, mon choix de rester avec lui, c'était parce qu'il était là, qu'il me soutenait, et parfois me retenait. A aucun grand tournant de ma vie, à aucun moment important, je n'ai pu faire un choix seule. Oui j'étais petite, oui je n'ai encore que 17 ans. Mais c'est un sentiment désagréable, qui donne envie de se dire "c'est le moment, c'est à toi maintenant. Ta vie est presque entièrement dans tes mains. Fais le bon choix."
J'ai mal au genou. Et je suis crevée. Je dors jamais assez. Si je vais dans cet état en Prépa, je tiendrai jamais. Au lieu du craquage prévu en février, je vais criser dès octobre.
Que c'est fatigant de vivre. Ca aurait été plus simple si la vie ne me donnait pas envie de la vivre. Ca aurait été vite fait.
J'aimerais bien que la clope résolve les problèmes. J'aimerais bien être quelqu'un autre que moi pour pouvoir fumer.
Je veux que l'année s'arrête. Je veux juste passer le bac de danse et après je resterai dehors tous les jours, j'irai à des endroits pour occuper tout le temps mes yeux et mon esprit. Je veux qu'ils n'aient aucun moment pour pouvoir voir et réfléchir à tout ce que je veux détruire. Du moins oublier.
Je veux aller voir ma cousine et lui parler tout le temps de tout ce qui me préoccupe, qu'elle me dise des paroles sages et avec sa voix calme et que je voie le monde d'un autre oeil.
Je veux faire maintenant tout ce que je dois faire après le bac. Je veux mettre des juppes et des robes tous les jours, me sentir légère, faire du shopping pour que ça me fatigue tellement que j'aurais plus de tête pour penser après.
Qu'est-ce que je suis lassée. J'ai plus envie d'avoir ni cerveau, ni hormones.
Je fuis le passé. Ca me ressemble pas. Je le hais, il me hait. Il ne me donne plus que ses plus mauvais éléments, et je ne fais que les gober. J'ai pas de futur certain, j'essaie de le choper mais personne n'a l'air le vouloir tel que je le veux, moi.
Je veux choisir, moi. Je n'ai jamais choisi et affronté seule quelque chose. Même pendant un an, mon choix de rester avec lui, c'était parce qu'il était là, qu'il me soutenait, et parfois me retenait. A aucun grand tournant de ma vie, à aucun moment important, je n'ai pu faire un choix seule. Oui j'étais petite, oui je n'ai encore que 17 ans. Mais c'est un sentiment désagréable, qui donne envie de se dire "c'est le moment, c'est à toi maintenant. Ta vie est presque entièrement dans tes mains. Fais le bon choix."
J'ai mal au genou. Et je suis crevée. Je dors jamais assez. Si je vais dans cet état en Prépa, je tiendrai jamais. Au lieu du craquage prévu en février, je vais criser dès octobre.
Que c'est fatigant de vivre. Ca aurait été plus simple si la vie ne me donnait pas envie de la vivre. Ca aurait été vite fait.
Commentaires :
Re:
bah c'est pas trop les examens. Honnetement je m'en fous un peu du bac. Tous les controles depuis le debut du lycée ont été dix fois plus importants que le bac. Je fume pas et j'en ai pas l'intention. Pis l'alcool, pas l'occasion d'en boire.Par contre c'est vrai que j'ai très très besoin de sommeil.
Moomooka, tu vas mal. Tu le dis, mais plus encore, ça se sent. Parce que le pire, tu ne le dit pas. Tu ne dis que ce que tu as le courage de dire. L'écume du mal-être, ce qui dépasse et peut sortir, ce qui fait pleurer quand on l'écrit, qui fait mal, mais qui ne soulage même pas. Je me demande si je ne devine pas un peu du non-dit. Est-ce que parfois, tu penses vraiment au suicide? Est-ce que tu n'en parle pas pour ne pas nous alarmer, parce que tu sais que tu ne le feras pas, mais est-ce que, parfois, la perspective te parrait libératrice? Est-ce que tu as mal, mal de l'intérieur, un mal qui ronge, un mal qui semble venir de partout et s'infiltrer dans tout de façon à ce que plus rien ne puisse te rendre heureuse?
Si j'ai tords, si je m'avance, si je pense tout savoir mais qu'en vérité je ne sais rien ou si j'exagère trop, dis le, ça ne me vexera pas. Si je dis tout ça, c'est pour deux raisons: 1- j'ai l'impression de comprendre ce que tu ressens
2- j'ai l'impression que tu peux comprendre ce que j'ai ressenti, ce que je ressens toujours parfois, et que tu es une des seules.
Moi, ça va mieux. Mais je peux te dire qu'il y a une periode de quelques mois où j'ai souvent souhaité mourrir. Et où je ne l'ai pas dit, parce que, à quoi bon. Je n'allais pas me tuer, de toute façon.
Si j'ai tords, si je m'avance, si je pense tout savoir mais qu'en vérité je ne sais rien ou si j'exagère trop, dis le, ça ne me vexera pas. Si je dis tout ça, c'est pour deux raisons: 1- j'ai l'impression de comprendre ce que tu ressens
2- j'ai l'impression que tu peux comprendre ce que j'ai ressenti, ce que je ressens toujours parfois, et que tu es une des seules.
Moi, ça va mieux. Mais je peux te dire qu'il y a une periode de quelques mois où j'ai souvent souhaité mourrir. Et où je ne l'ai pas dit, parce que, à quoi bon. Je n'allais pas me tuer, de toute façon.
Re:
Euh non. Je crois n'avoir jamais pensé au suicide. Y a longtemps, j'avais pensé à la fugue. Puis le célibat. Puis maintenant, c'est mon futur. Mon avenir a l'air de briller pour moi, de n'attendre que moi, même si je ne sais toujours pas où je vais me retrouvée l'année prochaine, prépa ou médecine. J'ai envie d'aller vers mon futur et, quand ça va bien avec lui, vers notre futur.
Mais effectivement, je vais mal. Du moins, j'allais. Seulement rien n'est certain, tout va au jour le jour. Peut-être que demain soir, je me retrouverais une fois de plus à pleurer, à me torturer avec des souvernir pénibles, tellement pénibles. Effectivement, il y a des choses que je ne dis pas, et que je n'ai toujours pas envie de dire pour différentes raisons. Je pense que c'est normal.
C'est vrai aussi que j'ai l'impression que tu me comprend Indrea et que je comprend une part de toi-même. En tout cas, pas de suicide. Je n'ai jamais été quelqu'un et je ne veux pas devenir quelqu'un qui n'a plus foi en la Vie. Je pense que tout souffrance est expérience, que tout souffrance a une issue, même si toute souffrance laisse une cicatrice. A moins qu'une grande catastrophe m'arrive, je vivrai aussi longtemps que je pourrai.J'ai que cette vie là, et une seule. Alors je vais la vivre et en ressentir chaque détail. De toute manière, c'est tellement petit un vie.
Mais effectivement, je vais mal. Du moins, j'allais. Seulement rien n'est certain, tout va au jour le jour. Peut-être que demain soir, je me retrouverais une fois de plus à pleurer, à me torturer avec des souvernir pénibles, tellement pénibles. Effectivement, il y a des choses que je ne dis pas, et que je n'ai toujours pas envie de dire pour différentes raisons. Je pense que c'est normal.
C'est vrai aussi que j'ai l'impression que tu me comprend Indrea et que je comprend une part de toi-même. En tout cas, pas de suicide. Je n'ai jamais été quelqu'un et je ne veux pas devenir quelqu'un qui n'a plus foi en la Vie. Je pense que tout souffrance est expérience, que tout souffrance a une issue, même si toute souffrance laisse une cicatrice. A moins qu'une grande catastrophe m'arrive, je vivrai aussi longtemps que je pourrai.J'ai que cette vie là, et une seule. Alors je vais la vivre et en ressentir chaque détail. De toute manière, c'est tellement petit un vie.
Re:
Tant mieux, pour le suicide. Ceci-dit je répete bien que je n'ai jamais pensé me suicider!
Mais c'est vrai que tu as avec toi la certitude que dans le futur t'enlevera la grande majorité de tes problèmes et souffrance. Et ça, c'est vraiment important...
Contente que ça aille mieux!
Mais c'est vrai que tu as avec toi la certitude que dans le futur t'enlevera la grande majorité de tes problèmes et souffrance. Et ça, c'est vraiment important...
Contente que ça aille mieux!
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BouddhaStorm
petit conseil : evite tout ce qui peut te dégommer les neurones : alcool, clope, copain.
Abstinence! (bon a la limite copain à la rigueur). ah oui et pense à dormr de temps en temps;)