un bout de réflexion
Ce midi, j'etais au CDI... Je ne faisais rien, et j'etais avec plusieurs filles, deux que j'aime plutôt bien, une qui était une très grande amie mais que je supporte de moins en moins, ou alors dont les defauts empirent, c'est à voir. (je m'éloigne d'elle, c'est tout ce qui est sur). J'avais un bout de papier alors j'ai écris.
Il y a des moments où on se dit que si on pouvait hurler, tout renverser, tout casser... et puis en final, on sourie et on s'en va. Je n'en peux plus, de la méchanceté gratuite, même pas contre moi... De la méchanceté due à un égocentrisme terrible. Elle est celle qui n'aime rien, qui méprise les autre et peut juger interessant ou non ce qu'ils racontent. Un jour on me poussera suffisement loin pour que je pète réelement un cable... Pas forcement violent. Juste hurler, renverser la table pleine de cahier et de livres, dire tout ce que je pense, crier tellement fort qu'on entend plus la tic tac exasperant de cette pendule... me mettre dans un tel etat que je ne serais pas capable de m'en remettre avant quelques jours. Que les gens comprennent enfin que je n'en peux plus. Un véritable petage de plomb... ça n'arrive jamais parce qu'on se preserve, on preserve l'opinion des autres... et puis on a peur de ses propres réactions. Mais desfois je me dis que ça ferait un bien fou.
Une surveillante avec deux garçon qui la draguent un peu, un groupe de 10 filles et garçons qui jouent à se piquer leur courrones , trois glandés qui parlent sans doute de boxe, une table qui joue à "la tournante" au ping-pong, trois 6e qui jouent plus ou moins à chat, un gars qui prend ses deux copains en photos avec un portable pendant qu'ils font un doigt d'honneur, un banc de garçon genre play-boy avec une fille au milieu, sur les genoux d'un d'eux, un qui joue le gros dur gentil avec une courronne des rois sur la tête, un garçon et une fille morts de rire au milieu de la cour.... et moi derriere mon radiateur avec mes envi de crise. Je regarde et voit les mouvements des levres mais je n'entend rien... ça donne l'impression qu'ils sont figés dans le temps et l'espace, qu'ils sont immaginés... Tout est simple et calme en bas, à les voir. Chacun son activitée, bien claire... pas besoin de se poser de questions existencielles. Derriere moi, grand brouhaha de tous ceux du CDI qui parlent, rigolent ou travaillent, la documentaliste qui demande du silence... et Cleo qui dit "je m'en fou" elle toujours elle, toujours entrain de dire les mêmes choses, des phrases qui font toujours toujours toujours plus ou moins chier l'interlocuteur. Personne ne fait attention à moi, je suis comme invisible aujourd'hui... ça fait à minutes que je ne fais absolument RIEN, à deux pas d'eux: je regarde dehors, j'ecris, je pense... Je suis en non-activité et je ne dérange personne, personne ne vient me parler et je n'ai besoin de personne... etrange.
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