un bout de réflexion
C'est la fin d'un épisode. Le début d'un autre. Le changement est radical, mais c'est une évolution, une évolution qui s'annonce bien.
Après un mois dans le sud, nous commençons un mois chez mes parents à faire la fête et à se retrouver en tête à tête dans une grande maison.
Je serais bien restée un mois de plus dans le sud. Mais je crois que ce nouvel épisode s'annonce encore meilleur, même si le soleil et la plage ne sont pas au rendez-vous.
Je ne m'engueule pas avec Clem. C'est un fait. On ne s'engueule vraiment jamais. Par contre, il y a toujours des épisodes inévitables où il me fait si mal que je n'ai pas envie de continuer. Des jours où rien ne va. Mais généralement, le lendemain, le surlendemain et tout le reste de la semaine me remettent sur pied, je sais que le prochain drame arrivera, qu'il sera peut-être pire que le précédant, mais avant tout, ce qui compte, ce sont tous les moments passés à être heureuse au point d'avoir envie de le crier au monde entier, amoureuse au point de vouloir ne jamais moins l'aimer. Ces petites choses de tous les jours qui font aimer la vie, ces moments de tendresse, cet amour que je ressens. Tout ce qui me fait oublier à quel point j'ai pu souffrir à cause de lui, tout ce qui fait que ça n'a plus aucune importance, tant que maintenant tout va bien.
Qu'est-ce que je l'aime.
Depuis quelques jours je m'étonne de le voir en demande perpetuelle de tendresse, de bisoux et de calins. Normalement, c'est plutôt mon domaine. Il incarne presque l'homme idéal ces derniers temps. Ce qui est assez inquiétant, d'ailleurs, je suis d'avis qu'il ne faut jamais trouver un homme idéal. Je sais qu'il tient beaucoup à moi. Il le cache de moins en moins.
Nous sommes manifestement un couple qui sait et apprécie vivre ensemble. C'était un défi de taille, pourtant. Dans une relation passionnée, trop se voir peut être fatal.
Loin de là. J'aime me réveiller à côté de lui, prendre ma douche avec lui, aller faire des courses avec lui, trainer devant des conneries à la télé avec lui, se séprarer pendant quelques heures pour mieux se retrouver le soir. Une vie à deux qui n'est pas une vie où la routine pourrit l'existence.
La routine. Parfois une vie réglée, où les évenements se répetent continuellement, devient comme un automatisme. Habitués à vivre ensemble, les amoureux considèrent leur moitié comme une partie de ce mécanisme, et petit à petit le côté "étincelle" de leur amour est oublié. Voilà comment je vois ça. Et j'en suis loin... Peut-être même un peu trop loin, mais c'est un autre débat.
Hiet on est allés au restaurant tous les deux. Comme ça, parce que allez, pourquoi pas. Comme d'habitude quand on va au restaurant, on s'est fait plaisir. Et on a rigolé. On a parlé de tout et de rien à tel point que je peux plus vous dire de quoi. On s'est bien marré.
Je crois qu'on arrive à un stade où on est extrêmement à l'aise l'un avec l'autre. On discute si on a envie de discuter, sinon le silence n'est jamais pesant. On ne se cache presque plus jamais l'un de l'autre. On se comprend, on se connait. Il sait quand je suis d'humeur à raler, d'humeur à faire des bisoux, d'humeur bizarre où je pense à trop de choses embrouillantes.
Je n'ai plus aussi peur. Les prochains jours, les prochains mois, je ne me prédis que du bonheur.
La seule question qui se pose réellement est la suivante : faut-il préparer ou ignorer l'idée qu'il va repartir loin de Paris après Septembre?
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BouddhaStorm