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un bout de réflexion

nos sentiments et reflexions au jour le jour
Positivage!
--> kilucru
Ca va bien, ça va bien, tout va bien.

Je suis de bonne humeur.

Loin de mon mec pour deux semaines (plus que je n'ai jamais vécu), avec un tas de devoirs, avec le bahut, avec le bac, avec un mal de crâne, mais tellement de bonne humeur.

Pourvu que ça dure. C'était improbable et pourtant j'ai l'impression que ça va durer, j'ai le sentiment global que ça va aller, finalement. Etre de bonne humeur me rend d'autant plus heureuse que c'est une victoire sur moi-même.

J'ai l'impression qu'en m'imposant une discipline de fer sur l'ordre de "je ne dois pas me morfondre, désespérer, imaginer le pire et sombrer dans la douce et facile dépression", je peux arriver à retrouver une certaine part de bonheur. Peut-être qu'il suffit de vraiment le vouloir. Quand j'étais en Irlande, loin de tout le monde, j'étais si déterminée de cette volonté optimiste d'aller bien que je n'ai que très rarement sombré. Je vais désormais considérer la dépression comme une faiblesse. Je vais essayer de me convaincre que je peux la combattre. Je prie pour que rien ne me perturbe dans cet exercice. Parce que c'est facile à dire, mais peut-être que demain je relirai ce texte sans même plus le comprendre.

Je souffrirai, c'est sur, mais le but n'est pas le bonheur parfait : le but est d'arriver à vivre ici loin de lui sans que cela soit une torture quotidienne comme cela l'a été les deux premières semaines (ou plutôt deux fois six jours) que j'ai passé avant les vacances. Parce que je peux vous l'assurer, ce que je ressens est parfois de l'ordre de la torture morale et j'en suis la principale responsable. Je me dis souvent que je vis des émotions qui sont bien trop fortes pour moi.

J'ai été avec lui sans interruptions pendant 15 jours, et c'était vraiment chouette. Vivre. Se réveiller ensemble tous les matins et comater au lit dans ses bras. Sortir au soleil, au bord de l'eau, lui mettre de la crême solaire, bronzer pendant qu'il pêche, attraper des crabes avec lui. Prendre notre douche ensemble, tous les jours, y faire l'amour parfois. Se faire concocter un bon ptit plat de poisson en sachant quel bonheur il trouve à m'entendre dire que c'est délicieux. Rêver de faire le tour du monde sur un voilier lors de promenades la nuit tombante. Se faire des calins, des bisous à longueur de journée. Ce que je l'aime.

Et puis il y a aussi des moments durs : je suis arrivée là-bas dans un état particulièrement destructuré, comme le montre mon dernier article. Le moindre hic me faisait fondre en larmes mais il fait reconnaître que globalement, tout s'est extrêmement bien passé. Jamais d'engueulades, ni même de tensions. Des doutes, des peurs, l'envie qu'il comprenne, l'envie qu'il m'aime autant que moi. Mais extérioriser mon mal m'en a en partie guerri.

Tout va bien aller. C'est une pensée si belle, elle m'enveloppe et elle me donne envie de hurler ma joie. Tout va bien se passer. Et je sais comment, pour une fois. Deux semaines ici, puis 5 jours avec lui, puis 10 jours, puis 5 jours avec lui, puis 10 jours encore, les révisions du bac chez lui, le bac, retour chez lui, l'oral, puis le mois de juillet entier avec lui à bosser dans un petit Snack pour faire un peu de thunes, puis une semaine incertaine, ensuite il viendra vivre chez mois pendant un mois et demi.

Ca me fait tellement plaisir. Les circonstances sont compliquées mais le résultat est là : au lieu de squatter chez des amis, il préfère venir chez moi jusqu'à la Fête de l'Huma (qu'il prépare), c'est à dire en même temps l'anniversaire de notre rencontre. 2 semaines rien que tous les deux, et puis le reste avec mes parents à se ballader à droite à gauche : il sera chez moi, il sera avec moi, et cette certitude est magnifique.

Le mieux, c'est que l'idée a l'air de l'enthousiasmer.

En attendant, je bosse, je vois des gens, je prends le soleil dès que je peux, je révise. Je veux 15 partout dans les matières que je passe cette année. Je me tapperai pour, je vais réellement bosser, pour la deuxième fois de ma vie seulement (la première étant les examens de fin d'année en irlande). La flemme.

La vie est belle.
Ecrit par Indrea, le Lundi 23 Avril 2007, 19:22 dans la rubrique Indrea.

Commentaires :

BouddhaStorm
BouddhaStorm
24-04-07 à 07:22

tu vois quand tu veux:)

 


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