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un bout de réflexion

nos sentiments et reflexions au jour le jour
sombrage
--> il fallait l'exprimer un bon coup
C'est pas facile parfois. C'est vraiment pas facile. Pourquoi faut-il que tout soit si dur depuis que je le connais. Pourquoi est-ce que je me dis de plus en plus régulièrement que vivre est quelque chose de beaucoup trop difficile, pourquoi est-ce que je n'ai bien souvent plus envie de continuer.

Pourquoi je souffre tant. Pourquoi je me pose des questions, tout le temps, pourquoi je doute, pourquoi j'ai peur de l'avenir, pourquoi je pleure sans cesse, pourquoi je n'aime plus ma vie quand je ne suis pas avec lui.

Je l'aimais avant. J'aimais vivre ma vie de tous les jours. Maintenant je ne l'aime que lorsqu'il est dedans. Je désespère. Je n'en peux plus. Et pourtant je n'ai pas le choix, aucun choix, jamais le choix. Rien ne m'appartient, comme disait Noir Désir.

Je ne sais plus vivre sans lui. Il faut se rendre à l'évidence. Si demain il me quittais, je ne sais vraiment pas ce que je deviendrais. Je n'ai pas le choix, je ne peux rien faire. Je dois me subir. Me survivre à moi-même.

Le telephone sonne. Ce n'est pas lui. Pourquoi est-ce qu'il ne m'appelle pas. Pourquoi répondre.

Je ne peux pas continuer comme ça, et ça fait des mois que je ne peux pas continuer comme ça, et je continue, et les choses évoluent, les choses s'améliorent, se calment, se posent, mais je suis toujours aussi dépendante. Et j'ai toujours des instants, parfois des jours, parfois même des semaines, où tout va si mal, si mal, que je voudrais qu'elles n'aillent plus du tout, ne plus rien ressentir. Pourquoi l'amour s'il me fait tant de mal.

Complètement dépendante, et je ne crois pas que la séparation me désintoxique. Je ne m'y habituerais jamais et je le sais. J'apprendrais à le supporter, peut-être. Peut-être même pas.

Plus que cinq jours, ce n'est rien, ça va aller, mais c'est déjà trop long et je vois la suite arriver, deux semaines qui vont passer trop vite, où je ne pourrais jamais assez le voir, et puis deux un mois entier à ne quasiment jamais le voir, le mois du néant, et puis juin, et puis le Bac, deux mois encore à attendre et à vivre loin de lui, et je ne veux pas.

Je ne veux pas vivre comme ça, je ne peux pas vivre comme ça. Le voir est encore plus magnifique, c'est vrai, ce sont des moments merveilleux, ça nous permet de prendre de la distance, c'est vrai, ça renforce peut-être notre relation, c'est vrai. C'est tellement dur.

Dites-moi encore, répétez moi qu'il ne me quittera pas. Je le sais, je le sais, une partie de moi le sais. Enlevez-moi au moins ça. L'angoisse. La peur de le perdre du jour au lendemain. Je l'avais réussi, ça. J'avais réussi à me tranquiliser. Une partie de moi le sais, mais l'autre a peur, tellement peur.

Est-ce que je vais me retrouver un jour. Est-ce que je vais retrouver de la joie de vivre lorsque je suis avec mes amis, lorsque je me promène dans la rue, lorsque je me réveille le dimanche matin. Est-ce que je vais finallement retrouver un peu de bonheur au quotidien. Quand. Comment. Avec lui, sans lui.

Pourquoi?
Ecrit par Indrea, le Mardi 3 Avril 2007, 21:13 dans la rubrique Indrea.

Commentaires :

BouddhaStorm
BouddhaStorm
04-04-07 à 10:03

ue me vois mal donner une reponse, surtout que tu la toi meme donné : "desintoxique".

Ne vous méprenez pas, je ne suis pas sans coeur, je constate jusque que de toute facon tu ne pouvais qu'en arriver la.

Je suis triste que tu souffres autant, mais il y a que toi qui puisse t'en sortir, le reste n'est qu'un vain bavardage


 
MooMooKa
MooMooKa
06-04-07 à 20:54

Re:

mon vain bavardage n'est que de compatir.
Comment dire.
on vient ou plutot je viens puis je l'ai entrainé dans une période de disons "ca va mal"
ce n'est meme pas une sépération physique comme toi mais ça fait mal aussi.
enfi j'ai pas envie de raconter en détail parce que là, on a tout fait pour que ça aille un peu mieux.
mais je comprend trop cette peur. Et Lui il a du le ressentir aussi pendant longtemps.
Et j'ai pas de remède à ça. Personne ne peut mieux te rassurer mieux que lui. ainsi que toi-même. C'est difficile, presque  impossible et insupportable de devoir se convaincre tout seul de quelque chose qui ne dépend pas de nous mais des sentiments des autres. Seul le temps fait les choses.
La torture a une fin.
Peu importe sa forme.

 
BouddhaStorm
BouddhaStorm
06-04-07 à 21:02

Re: Re:

compatir n'est pas bavarder, essayons de trouver une solution, meme si il y en a pas.

bon je part une semaine en vacances gros bisous a toutes

 
Indrea
Indrea
06-04-07 à 22:57

Re: Re:

merci tit c'est vraiment constructif ce que tu me dis

 


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