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un bout de réflexion

nos sentiments et reflexions au jour le jour
Mouaif

Bah moi... Moi c'est toujours le bordel.

Mais ça va mieux, quand même. Nettement. Enfin, par vagues.

Je suis dégoûtée que mon article de l'autre jour ait été effacé. Il traduisait parfaitement un état d'esprit dans lequel j'ai très rarement le courage d'écrire. Et puis il m'aurait rappelé, de temps en temps, à quel point j'ai pu sombrer. Parce que j'analyse maintenant ça comme le fond du fond du gouffre. Pas de coucher avec Chris, c'est quelque chose qui devait arriver depuis le moment où je l'ai rencontré, ni de tromper mon mec, ce qui n'est pas grave en soit non plus. Non, j'allais mal, parce que j'ai cherché à fuire quelque chose. D'ailleurs les quelques jours qui ont suivis ont été les pires que je n'ai jamais connus. Etat de dépression, tout simplement.
Ce soir là, j'étais dans cet état d'esprit habituel, où à la seconde où mon mec ne s'occupe pas exclusivement de moi, mon équilibre s'effondre. Ce soir là, je lui en voulais (et je sais maintenant que ce n'était que de la parano) et j'ai voulu m'enfuire, fuire la torture morale, me prouver que moi aussi j'était libre, j'ai voulu me droguer de l'affection de quelqu'un d'autre pour oublier, pour retrouver de l'espoir.

C'est très triste quand on y pense. Pendant toute la semaine qui a suivi, Clément a été adorable avec moi. Il savait que j'allais très mal. Il a l'habitude que je sois perturbée donc ça ne l'a pas particulièrement choqué. Mais cette fois encore plus que d'habitude, il m'a donné plein de tendresse et plein d'attention. Il a pris des jours de congés qu'il m'a dédiés. Il a patienté car il savait que j'irai mieux. J'ai ressenti beaucoup d'amour. Je sais qu'il tient à moi. Je le sais depuis longtemps d'ailleurs. Et comme toujours quand je le vois beaucoup et que tout va à merveille avec lui, moi aussi, je vais bien.

Je vais de mieux en mieux, malgré une chute de morale aujourd'hui (pourquoi faut-il toujours que j'écrive dans ces moments là??). Pendant quelques jours j'ai enfin senti que ça allait, que ça allait aller. Que mes peurs étaient entièrement paranoïaques et que je pouvais compter sur Clément. Il m'a toujours dit et redit que quoi qu'il arrive il me verrait, que je pouvais être sûre que tant que j'en ai envie j'aurais une place dans ses bras, jusqu'à ce qu'il s'en aille (Octobre, en Thaïlande), et même après. Je n'ai jamais vraiment compris comment il pouvait en être si sûr, mais il se connait mieux que moi, et je commence à croire qu'il dit la vérité.

Je pense que mon déséquillibre est tout simplement dû à un changement de régime assez brutal. Malgré tout ce que j'ai pû dire, mon soutien affectif s'est toujours basé sur ma famille. Même si je n'étais ni dépendante ni très proche d'elle. Ma maison, "chez moi", c'était chez mes parents. Même si parfois je n'y étais pas souvent, quand j'y retournais j'avais le sentiment d'être chez moi. Ma famille me donnait l'impression d'être une base, et je me sentais toujours bien avec elle, je n'ai jamais dû me poser de questions. Je suis partie une année sans aucun problèmes en irlande, mais là encore je ressentais le besoin d'appeler une fois par semaine chez moi, et j'avais une famille d'accueil aussi, et puis encore une fois je n'ai jamais été dépendante. La famille, c'est un apport émotionnel constant et stable, qui m'a soutenu depuis ma naissance et ne me lachera pas quoi qu'il arrive. Mais maintenant, chez moi, c'est plutôt chez Clément. Ma base affective, c'est lui. Je ne sais pas si j'utilise les bons termes psychologiques, mais je pense avoir touché à une partie de mon problème. Je suis passée assez brutalement à une relation "adulte", où dans l'absolu, le but inconscient de la relaiton est de se batir sa propre famille (au niveau émotionnel du moins). Alors qu'avec Yannick par exemple ça n'a jamais été comme ça. Et ce nouveau soutient affectif bien sûr n'est plus fiable, ni constant. Il est plus fort et plus beau, mais il est incertain, et du coup il fait peur.

C'est presque une peur de mourrir, c'est pour ça qu'elle m'affecte autant. Parfois quand je vais très mal mais que dans l'absolu tout va bien, je ressens une angoisse énorme, et j'ai toujours du mal à comprendre de quoi j'ai si peur. Ce n'est pas des petites peurs de choses concrètes, pas même une peur de le perdre où quoi que ce soit. C'est plutôt la peur de ne jamais aller mieux, la peur d'en mourrir. Parce que parfois, honnêtement, tout va bien, et moi je vais mal. Et quand ça va mal, on ne sait plus à quoi ça ressemble d'aller bien.

Et vice versa d'ailleurs. J'ai du mal à me remettre dans l'état d'esprit de la semaine dernière. J'ai pris des billets d'avions pour l'Irlande pour moi et Clément, et honnêtement même si ça me fait un peu peur, j'ai vraiment hâte de partager ça avec lui. Une semaine rien que pour nous deux.

Ce mec est vraiment génial, je crois que je ne le dis pas assez, je passe mon temps à me plaindre des effets psychologiques qu'il a sur mon cerveau, qui sont certes assez désastreux. Mais lui en temps qu'homme... Il est doux. Il est attentionné. Il fait beaucoup d'efforts pour moi, et des sacrifices aussi, parfois. Il a beaucoup confiance en lui, il a toujours eu toutes les nanas qu'il voulait avec lui, et pourtant ça reste un lover. Je l'aime, et ce n'est pas un bourreau que j'aime, c'est un mec qui me donne tellement d'amour que j'en sature. Il adore faire des bisoux, il ne se lasse pas de me faire des bisoux, dans le cou, sur les cheveux, sur la joue, partout, pendant qu'on regarde un film par exemple, quand on est avec des amis, tout le temps. Il me caresse les cheveux quand je m'endore. Quand je ne suis pas avec lui, il m'appelle, juste comme ça. Quand je fais des efforts pour lui, il le remarque toujours. Il est chiant aussi, il est insupportable. Il veut que je l'aime et il est prêt à me faire mal s'il le faut pour que je reste entièrement à lui. Mais il ne m'enferme pas. Il se débrouille juste pour que je l'aime et que j'ai un tantinet peur de le perdre, et je crois qu'il ne le fait pas consciemment d'ailleurs. Il aime que je l'aime. Il préfere que je l'étouffe plutôt que je le délaisse. Il est fier de moi parfois, je le sens, et ça m'étonne toujours. Il me respecte, et il veut que je sois heureuse, rien que grâce à lui. Il m'engueule parfois quand je pleure. C'est horrible d'ailleurs, dans ces moments là, je me sens nulle. Il est tellement chou.

Soupir.

Je vais m'en sortir, docteur?

Ecrit par Indrea, le Mardi 23 Janvier 2007, 16:10 dans la rubrique Indrea.

Commentaires :

BouddhaStorm
BouddhaStorm
24-01-07 à 10:00

je suis tres content que ca aille mieux pour toi, je t'aime bien et j'aime pas que les gens que j'aime bien aille mal.

Disons que la vie alterne creux et sommet, faut faire avec.
Et puis tu sais si ta couché avec un autre, c'est que t'en avais envi, point barre.
Peut etre que faire ce qu'on a envi c'est notre seule veritable liberté?

Je suis tres content sinon:)

D'ailleurs zou j'ecris un article pour dire que je suis content? je peu chef?

 
Indrea
Indrea
24-01-07 à 16:31

Re:

Ouais enfin ya du chemin à faire encore pour ma part :/

Je ne suis absolument pas d'accord avec l'idée que la liberté est de pouvoir faire ce que l'on veut. D'ailleurs comme je l'ai déjà dis je suis assez libre à ce niveau là avec Clément. Non, la liberté, c'est plutôt de vouloir ce que l'on fait. Encore qu'une maxime comme ça ne peut jamais être exacte.

 
BouddhaStorm
BouddhaStorm
24-01-07 à 19:59

Re: Re:

moui j'appreci la nuance

 


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