un bout de réflexion

Pleurer d'amour, que c'est beau.
Quel bonheur derrière les larmes de désespoir.
Hurler ses larmes, pleurer des heures.
Frustrations, craintes, souffrances, fatigues, angoisses accumulées. Un mois, un long mois, plein de changements et d'émotions.
Dans mes sanglots, tout se retrouve, et danse un dernier tango plein de couleurs et de joie.
Une telle douleur. Une telle douceur également.

J'ai mal, j'ai très mal même.
Mais je sais que c'est un jeu.
Que ça n'est pas grave.
Le même jeu que toujours.
Mais aujourd'hui, je pleure.

Demain, tout ira mieux.

Il joue avec moi, il teste, il titille, il regarde si je mords.
Et moi, je marche. J'accèpte, je suis la danse, j'observe. Je souffre, je l'aime.
Ce qu'il fuit? Quelque chose de confus entre l'attachement, la romance, la perfection, le bonheur, l'ennui ou encore l'amour.

Lunatique, ou manipulateur?

Je me sens perdue. Je me sens minuscule, impuissante par rapport à ma propre vie.
Je fais mal, moi aussi. Involontairement, mais consciemment. Je fais souffrir un homme que j'aime. En retour, un autre me fait mal, sans que jamais le lien ne soit fait par quiconque.
Il y a une certaine justice.

Je suis et je demeure épuisée.
Depuis plus d'un mois.
Parfois je me demande si je ne suis pas malade.
Et pourtant, je n'arrive pas à m'arrêter.
Je fonce, je me noie dans le monstre de l'hyperactivité.
Et j'adore. J'y suis bien.
Tellement bien.