un bout de réflexion

2005, terminé.

En fait, je trouve que ces histoires d'années, ce sont vraiment des conneries. Qu'on soit 3 jours avant en 2005 ou 3 jours après en 2006, ça ne change absolument rien à rien, et le côté symbolique du truc me parraît relativement con. Pourtant j'adhère.

Still. It is a very good opportunity to have a look over what has been lived in the past year, comme un bilan général. It is probably only an illusion, one can probably not juge so easily of a whole year : there is no point in making a huge introduction to justify the fact that i am gonna write a terribly DOLL and INNOVATIONLESS article (non, ça ne se dit pas). Your choice to read it or not, after all.

2005. L'année où, après 3 mois de découverte et de galèrage instructif, je me suis integrée en Irlande, nouveau lycée, nouveau foyer, nouveaux amis, nouvelle langue, nouvelles habitudes de vie : nouveaux, oui, mais plus "étrangers". Je m'y suis habituée et petit à petit, j'ai commencé à adorer cette "nouvelle vie" et à m'y sentir tout aussi à l'aise que dans l'ancienne. Dis comme ça, ça parraît simple, mais ça n'est pas si évident.
This trip to Ireland, there is no other way to put it, has been SUCCESSFUL. En particulier dans la partie 2005.
Je ne me rappelle plus au juste comment cette idée m'est venu, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle était bonne.

En même temps, 2005 a été l'année où j'ai integré un nouveau lycée, nouvelle classe : autant que l'année de mon integration en Irlande, c'est celle de mon retour à Paris. Les retours, c'est assez ambivalant comme truc : c'est à la fois enrichissant, car cela permet de faire le point sur ce qui a été vécu pendant son absence, de se poser, de reprendre tout se qu'on aime en essayant de laisser le reste de côté. Actually, I enjoy my "parisian life" a lot more now than two years ago.
Because the people I kept in touch with are the people I REALLY love, and also because I realised that some stuff, which seemed totally natural before i left, are to be enjoyed. J'ai reconsidéré les choses, et j'ai l'impression d'avoir un regard beaucoup plus positif.
Ma relation avec mes parents est bien meilleure maintenant, d'ailleurs. Je suis considérée comme autonome et indépendante, l'entente est bonne...

Friends. It has been a great year on that level.
C'est à partir de cette soirée du nouvel an 2005 que j'ai vraiment commencé à me faire de super amis en Irlandes - des amies qui comptent énormement pour moi.
En même temps, cette année m'a permise de me rapprocher beaucoup de mes meilleures amies en France : savoir qu'on peut vivre loin l'un de l'autre pendant une année entière, avoir gardé contact, et se retrouver encore plus différents mais encore plus proches après. That is definetly a great feeling.
De nouveaux amis, également, dans mon lycées, où je m'entends très bien avec tant de gens, et où je rencontre de plus en plus de monde...

2005, il faut bien en parler, est aussi l'année où je n'ai pas su faire changer la situation avec LUI. Ca n'est que très récemment que j'ai réalisé que ça faisait quand même 3 ans que ça durait, et que même si ça n'a pas non plus été une grande obsession, 3 ans, c'est beaucoup. J'ai eu beaucoup d'occasions de douter, de me dire que je me faisais des idées et que je dramatisais mes propres sentiments. Beaucoup d'occasions pour essayer de me persuader de laisser tomber et de passer à autres choses. Autant d'occasions que d'échecs. 
Hier, pour la première fois j'ai admis la possibilité qu'il y avait peut-être, effectivement, quelque chose de vraiment spécial chez ce mec, et peut-être qu'après tout, je ne m'inventait pas des histoires compliquées.
Quand-même. En bilan, je pourrais dire que oui, on a énormément avancé : on a passé du statut de "amie de la soeur/frère de l'amie" à "bons potes entre qui une ambiguïté traine mais qui n'en parlent pas". Mais je me pose toujours exactement les mêmes questions qu'avant, je me dis qu'un jour il faudra que j'ose franchement, mais je n'ose qu'un petit peu, et en final, j'en ai MARRE.
En bref, comme avant.
J'aimerais tellement pouvoir me croire quand je dis "J'ABANDONE"...

Et puis il y a eu l'intermède Fred (à ne pas oublier dans un bilan tout de même...). Mes sentiments pour LUI à cette époque là n'étaient pas complètement limpides. A vrai dire, je ne me posais pas tellement la question...

Egalement à citer : une brûlure avec une tasse de thé (quand même...), un voyage au Cap Vert, l'année où je me suis mise à vraiment boire "entre potes" et à fumer (thats sounds terrific lol), l'année aussi où on a commencé à me dire que je m'habillais bizarrement (pas de panique, les gens disent ça pour un rien. Ma soeur m'a quand même sortit "dis donc, tu t'habilles vraiment comme une L toi!!).

En bilan général, je dirais que 2005 à été une année heureuse, enrichissante. Une année qui fait avancer une vie, oui. Pas une année de perdue. Les évenements principaux (Irlande, etc) sont assez admirables, et la vie de tous les jours me semble completement représentatif de la petite vie d'une fille de 16 ans. J'en suis globalement contente, de cette année : je ne m'étais pas fixée d'objectifs particuliers parce que ça ne rime pas à grand chose, mais si je l'avais fait, je n'aurais sans doute pas été déçue.

Its amazing how many times I use the word "JE" in this text. Actually, its amazing how much i use this word in general..........