un bout de réflexion
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Coup de gueule contre moi-même
--> quelle râleuse
En ce moment, je râle.
Je passe ma vie à grogner : je suis fatiguée, j'ai mal quelque part, je ne suis simplement pas de bonne humeur, je suis surbookée, ou alors il y a toujours quelque chose, quelque part, qui ne va pas.
Et ça m'enerve. Alors je grogne contre moi même. Je grogne parce que je grogne trop. Et c'est insupportable (vous voyez, je râle encore).
Prenez quelqu'un qui ne se pleint jamais, l'ange toujours heureux et toujours là pour réconforter les autres, qui s'oublit presque lui-même dans sa volonté de ne pas pleurer sur son propre sort. Celui là, quand il dit qu'il a mal, on sait que c'est grave.
J'ai l'impression de tellement passer mon temps à râler que je ne m'écoute plus moi-même.
Parfois je m'imagine dans une situation réelement dramatique, où j'aurais le droit de me pleindre en toute légitiimté. C'est tellement reposant.
Maintenant, il faut nuancer : il y a beaucoup de gens qui n'ont jamais remarqué ça en particulier chez moi, parce qu'après tout, je ne suis pas la seule : nous ne sommes qu'une grande bande de légumes qui se désolent sur leurs petits malheurs de la vie quotidienne.
Oh et puis pour changer, parfois, on est tellement tristes pour les autres qu'il faut qu'on se fasse consoler. Mais c'est du pareil au même après tout : à la part de compassion et de tristesse qu'on ressent, par exemple pour un petit enfant malade, on peut toujours ajouter une grande dose d'appitoiement sur soi-même, de besoin de réconfort de l'exterieur.
Réconfort. C'est ce qu'on recherche. Mais à force de le chercher on ne le voit même plus.
C'est pathétique.
Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point me pleindre m'est fatiguant, en ce moment. Alors je suis fatiguée, lassée, ou de mauvaise humeur. Et je le fais savoir au monde.
Depuis ce matin, je fais un effort majeur pour arrêter. Completement.
Dire ce qui ne va pas, c'est dire la vérité, et aussi la voir en face. C'est pouvoir parler avec ses amis, en bref c'est totalement légitime. Attendre des autres, et le leur montrer, une réaction de leur part, est completement pathétique.
Surtout quand parrallèlement, on sait qu'on a aucune raison de se pleindre. Non pas parce que que "j'ai de la chance d'avoir ce que j'ai", mais parce que litéralement, je ne demande pas grand-chose de plus que ce que j'ai en ce moment.
GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Je passe ma vie à grogner : je suis fatiguée, j'ai mal quelque part, je ne suis simplement pas de bonne humeur, je suis surbookée, ou alors il y a toujours quelque chose, quelque part, qui ne va pas.
Et ça m'enerve. Alors je grogne contre moi même. Je grogne parce que je grogne trop. Et c'est insupportable (vous voyez, je râle encore).
Prenez quelqu'un qui ne se pleint jamais, l'ange toujours heureux et toujours là pour réconforter les autres, qui s'oublit presque lui-même dans sa volonté de ne pas pleurer sur son propre sort. Celui là, quand il dit qu'il a mal, on sait que c'est grave.
J'ai l'impression de tellement passer mon temps à râler que je ne m'écoute plus moi-même.
Parfois je m'imagine dans une situation réelement dramatique, où j'aurais le droit de me pleindre en toute légitiimté. C'est tellement reposant.
Maintenant, il faut nuancer : il y a beaucoup de gens qui n'ont jamais remarqué ça en particulier chez moi, parce qu'après tout, je ne suis pas la seule : nous ne sommes qu'une grande bande de légumes qui se désolent sur leurs petits malheurs de la vie quotidienne.
Oh et puis pour changer, parfois, on est tellement tristes pour les autres qu'il faut qu'on se fasse consoler. Mais c'est du pareil au même après tout : à la part de compassion et de tristesse qu'on ressent, par exemple pour un petit enfant malade, on peut toujours ajouter une grande dose d'appitoiement sur soi-même, de besoin de réconfort de l'exterieur.
Réconfort. C'est ce qu'on recherche. Mais à force de le chercher on ne le voit même plus.
C'est pathétique.
Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point me pleindre m'est fatiguant, en ce moment. Alors je suis fatiguée, lassée, ou de mauvaise humeur. Et je le fais savoir au monde.
Depuis ce matin, je fais un effort majeur pour arrêter. Completement.
Dire ce qui ne va pas, c'est dire la vérité, et aussi la voir en face. C'est pouvoir parler avec ses amis, en bref c'est totalement légitime. Attendre des autres, et le leur montrer, une réaction de leur part, est completement pathétique.
Surtout quand parrallèlement, on sait qu'on a aucune raison de se pleindre. Non pas parce que que "j'ai de la chance d'avoir ce que j'ai", mais parce que litéralement, je ne demande pas grand-chose de plus que ce que j'ai en ce moment.
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