un bout de réflexion

Je suis vraiment surbookée ces jours-ci. Je ne me pleins pas parce que d'un côté, j'aime bien être active et avoir des choses à faire, et puis c'est une sorte de surbookage/surbookement/surbookation positive. Même si desfois j'ai vraiment envie de dormir, et de prendre le temps... Ce qui me fait peur, c'est de négliger des choses importantes pour des bêtises, donc j'essaye de me donner partout là où j'aime. Et j'aime beaucoup.

Irlande. Une semaine. J'ai fais la fête tout du long... Et c'était vraiment chouette, de tous les revoir, de me replonger dans ma petite vie irlandaise... Très bizarre au début : j'ai toujours du mal à assurer les transitions entre la France et l'Irlande, il me faut le temps de "m'y remettre", et de gérer le flux d'émotions qui me revient de tous les souvenirs, tout ce que j'y ai vécu... Et j'ai pu regarder pour la première fois avec du recul ce qui s'était passé pour moi pendant un an. Les conclusions sont vraiment positives. Entièrement positives.
  Décider de partir pendant un an, je ne sais pas d'où ça m'est venu, mais c'était franchement une des meilleures idées qui ne me soit jamais venues.
 Je me suis rendue compte que ça n'a quand même pas été facile tous les jours, bien que sur le moment j'étais tellement optimiste et motivée que j'ai réussi à surmonter les difficultés sans même les voir (d'ailleurs, je m'accuse d'un peu trop d'auto-persuasion sur ce coup là, mais je pense que c'était nécessaire).
  Je me suis aussi rendu compte que si j'avais passée cette année dans une autre famille d'accueil ou dans un autre lycée, ça aurait été completement différent. Mon experience est vraiment unique et il me semble un peu bête de toujours faire des cas général sur "passer un long séjour à l'étranger" : ce qui compte, c'est les gens que j'ai rencontré et que j'aime plus que tout... Maintenant c'est clair que j'aurais sans doute bien aimé le séjour si j'étais allée à d'autres endroits aussi, mais je n'en serais pas ressortie la même.
Bref. Une semaine bien sympa, une fois que je m'étais remise dans le bain... De vraies vacances. Et aussi, vraiment l'Irlande. Au risque de paraître dramatiquement cliché, je vous avouerai que "une partie de moi est là-bas". 

Tout va bien dans tous les domaines, mis à part un manque dramatique de POGNON. Avec un peu de chance, je vais trouver un mome à qui donner des cours d'anglais d'ici peu...

Ah oui, mon copain (j'oubliais...). Eh bah j'ai du mal à y croire mais ça fait plus d'un mois qu'on est ensemble, et qu'on vit une des relations les plus connes de l'univers. Oh je ne dis pas que ça ne me plait pas, je m'amuse bien et on passe de bons moments. Mais quand même. En ce moment je lui fais comprendre doucement mais sûrement que ça ne peut pas durer. Que c'était sympa, que je ne lui reproche rien en particulier, et que je ne vois pas pourquoi il faut absolument donner un motif précis pour arrêter un couple.
Merde quoi. Je ne suis pas entrain de remplire une fiche administrative. Je peux me reprocher beaucoup de choses, en particulier d'avoir utilisé sa naïveté (car oui, il est naïf), mais au moins il faudra m'accorder que j'ai été honnête et sincère, du début jusqu'à la fin. Et de ne pas avoir été vache, à aucun moment.

Ca m'ennuie, parce que je n'ai plus le temps de venir assez longtemps sur Internet pour consacrer du temps au joueb, donc quand je poste, c'est pour faire des résumés ininteressants de ma vie, alors que le quotidien amènerait des reflexions beaucoup plus précises et interessantes à lire comme à écrire. D'ailleurs j'ai du écrire cet article en 4 fois... Pour ce que je raconte dedans, pas la peine de se fatiguer.

C'est marrant mais je pense toujours à "quand je serais plus vieille", comme si il était absolument nécessaire que je me souvienne de ce présent dans le futur. C'est presque une angoisse, de vivre au jour le jour en se disant que les evenements ont si peu d'importance qu'on les oubliera dans quelques mois.
C'est ma nouvelle théorie à propos des journaux intimes. Les gens veulent immortaliser. Tout. Pour avoir l'impression que ça compte.
Mais ce qui compte, en vérité, notre mémoire est assez puissante pour s'en souvenir elle-même.

Still. Writing is essential to me. And when i dont get time on the internet, i do it on a sheet of paper.

Juste pour mettre un bout de ma vie sur papier. Avoir l'impression de le controler et de pouvoir l'analyser.