un bout de réflexion

Le mardi, c'est une journée de rien. Elle n'est ni début, ni fin, ni milieu de la semaine, ni "grosse journée" comme le jeudi. C'est une petite journée qui passe comme ça.

Ces cours m'épuisent. J'ai toujours dis que le collège avait un côté "machine à écraser les élèves". Non pas pour tomber dans le cliché de "j'aime pas les cours, les profs sont cons", mais desfois je me dis que ce n'est peut-être pas très normal qu'avant les cours tout aille bien et après on en ressorte maussade, parfois cassé. Et je ne dis pas que c'est la faute des cours en eux-même, peut-être tout simplement le fait d'être en "societé"... Gérer ses relations avec les autres. Ca n'est pas toujours évident. Ceci dit, les notes, le systeme du "bon" et du "mauvais" élève, c'est moyennement sympatique, du moins pour ceux qui galerent.

On nous dit "quand vous serez grands, vous allez souffrir beucoup plus! vous êtes dans un cocon! le monde de l'entreprise tue, il ne laisse rien passer!"
Mais je crois qu'on oublie que la periode ou on souffre le plus, c'est sans doute quand on est bébé. Quand on ne comprend pas la difference entre les autres et soi-même, qu'on a mal, qu'on a faim, qu'on ne comprend rien du tout, qu'on ne peut que subir... Ca doit être une periode horrible de l'existence. non?
Et les petits enfants souffrent aussi beaucoup. On dit qu'ils pleurent parce qu'ils sont petits, mais c'est peut-être tout simplement parce que tout peut les rendre extremement malheureux. Ce ne sont pas des choses graves, mais j'ai des souvenis de tristesse énorme de quand j'étais petite, pour un rien, mais c'était si triste pour moi à ce moment là... Bien sur, maintenant j'ai appris à ne pas m'émouvoir pour tout, à me mettre au dessus. Mais ce qui compte, ce ne sont peut-être pas les faits, mais les sentiments?
La difference, c'est qu'un enfant malheureux ne l'est pas éternellement, pas plus d'une journée. Alors qu'un adulte peut être en depression pendant des années.


Ca n'a rien à voir, mais j'ai refait ce rêve. Ou plutôt je l'ai fait, la derniere fois c'était plutôt une pensée. Une grande pièce toute blanche, comme une fête de mariage, avec plein de gens de partout... Et je ne sais plus qui je suis : je me balade entre les personne, et je me cherche. Je ne peux pas dire pourquoi mais j'ai absolument besoin de savoir qui je suis, et c'est très angoissant. Je regarde chacune des tête et je me dis "trop vieux" ou "non, mon nez n'était pas comme ça"... Et je continue à chercher, desfois je doute, je me demande si c'est moi ou pas. Ce qui est bizarre c'est que je ne sais pas quel statut j'ai dans le rêve : un fantôme, quelqu'un d'autre, un double de moi-même?