un bout de réflexion

Bon.

Je suis arrivée lundi matin. La journée n'a pas été géniale, je ne connaissais personne et n'osais pas trop parler, je n'avais pas grand chose à faire. Et puis dès mardi tout à commencé. Les montages, les mixages, les rédactions du site, les enrengistrement, et surtout les gros délire... Le tutoiement de tout le monde, la chasse au prénoms, les discussions...

Dans cette boîte... Ils sont une quinzaine de gens super jeunes, super à gauche, super dynamiques et motivés. Un truc tellement génial... Ce matin j'ai fais la voix traductrice d'une irakienne (la derniere à prendre la parole) et d'une des deux soeur Olsen (la brune). Si vous voulez entendre ma somptueuse voix, c'est donc mardi, soit à 7h, soit sur le site internet (par France 3). Je vous ferais le liens.

Et puis là je suis en vacances. Et je suis dégoûtée... dégoûtée aussi de savoir que je ne vais pas tellement en profiter. Les bonnes choses ont une fin, on dit. Moi ce qui me dérange, en fait, c'est de savoir que ça n'est pas finis, que pour eux je n'ai été qu'une stagière de passage... Que cette vie continue et que je ne suis pas dedans. Que je vais retrouver mon collège avec mes copines mes habitudes tout ça... Je n'ai pas envie de grand chose en fait, juste de rester avec eux.

Edit : après une nuit de réflexion, je me dis que ce qui me dégoûte aussi, c'est que je suis rentrée pendant une semaine dans un monde adulte, un monde beaucoup moins con, et je me suis plutôt bien integrée. Pourtant je savais que je ne faisais pas partie de ça, j'étais juste de passage, et maintenant je fais un retour en arrière vers le monde ado, plat... J'ai l'impression d'être si loin de tout ça, je pourrais être comme ça... dans 10 ans?

En fait, je les aimais tellement, tous... Assez differents, qui s'entendaient tous super bien, et très sympas avec moi. Que je suis naïve, c'est désesperant... Je me sens très insignifiante en fait, par rapport à tout ça. J'ai l'impression d'être une petite gamine sympathique qui a fait illusion là bas. Et puis maintenant de ne pas voir plus loin que le bout de mon nez et de regretter cette semaine là.

C'est stupide, je pourrais bien positiver - encore faudrait il que j'en ai envie - c'était tellement positif ce stage. Il me faut quelques jours ou quelques semaines peut-être pour prendre du recul et pouvoir y repenser sans me sentir insignifiante et 
dégoûtée.

Je ne voudrais pas quand même faire la petite fille malheureuse, que les choses soient claires...
Bah, qu'il est nul mon article.