un bout de réflexion

Tonton est mort
Je sais pas si c'était aujourd'hui, ou la semaine dernière
Plutôt la semaine dernière. Oui.

C'est bizarre, mais cela ne me fais pas grand chose, et cela me fait beaucoup.
Je le connaissais pour ainsi dire pas, mais il n'a jamais oublié mon anniversaire ou Noël.

Il ne faut pas revenir sur le passé.
Car c'est le passé qui détermine notre présent.
Si l'on change une seule petitez chose dans notre passé,
c'est notre présent qui se transforme.
Ce qui est fait est fait, il faut vivre avec, ne pas se dire "si j'avais su".
Ce n'est pas "Dieu" qui nous détermine, c'est nous qui choisissons.
Nous avons toujours le choix, sauf peut être quand il s'agit
de la maîtrise de nos pulsions.
Qu'elles soient d'Amour ou de mort.

Si je change un chose, mettons je ne vvias pas à se rendez vous avec cette fille.
Alors je ne me fracasse pas la main contre un mur.
Alors je ne cède pas à la violence qui est là, en moi, en nous.
Alors je reste net et à peu près stable.
Et je meplante royalement au Bac de français, parce que l'épistolaire....

Mais non, ce qui est fait est fait, on ne revient pas sur le passé.
Il ne faut pas revenir sur le passé.
Car ainsi nous faisons revivre nos douleurs,
ces mêmes douleurs qui nous ont construits.
Il n'y a pas de leçons de l'histoire, car tout est contextuel et temporel.

Ce n'est pas le bonheur qui forme notre résistance.
C'est parce que nous avons souffert, ou vu d'autres souffrir que nous devenons forts
en nous-mêmes.
C'est par notre vécu que nous saurons aider l'autre, que nous serons attentifs.
Plus que tout, nous pourrons prévoir et percevoir ses éventuels problèmes,
et ainsi mieux y remédier.
Il n'y a pas de victoire sans souffrance, pas de bonheur sans larmes.

Ni de triomphe sans défaites.

Regardons devant nous, les problèmes,
ce n'est pas par la force de nos bras que nous les vaincrons.

Il faut donner une chance à l'avenir.