un bout de réflexion

Au loin les sirènes hurlent.
L'aube approche.
C'est à l'aube qu'ils viennent.

C'est tout ce que j'attends. L'aube et mon pourvoi.
Je ne dors plus. J'attends l'aube.

Que peut il m'arriver.
Je me représente : mon pourvoi est rejeté.
Et bien je mourrai donc. Un peu plus tôt ques les autres,
mais ne sommes nous pas tous condamné à mort?
Et dans le cas contraire, et bien je serai content.
Cool.
Que m'importe au final qu'il y ait une vie après la mort,
c'est quand même dommage, tout cet argent dépensé à cause de moi : huilé les ressorts à la guillotine (car si ca foire il faudra recommencer, en fait tout condamné souhaite que ça aille vite, qu'on en finisse). Toutes ces personnes
Vite.

Que m'importe que celle que j'aime me méprise, que celle que j'adore se foute de moi comme de son dernier string (en anglais string strung strung enfiler).
Je me rends compte que j'ai été heureux, et que je le suis encore, d'une certaine manière du moins.

Ils arrivent.

Pour que tout soit consommé, que je me sente moins seul, j'espère que tout Berthelot, tous les jouebbiens de France et d'Irlande, soyez la le jour de mon exécution.
Et que vous m'accueillez avec des cris de haine.