un bout de réflexion

 "Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville"

23 heures. Je ferme mon fichier de maths, je suis enfin arrivé au bout de mes 25 exos journaliers (merci merci je sais il en faut du courage........).
Je le range dans mon tiroir, et je tombe sur un recueil de poèmes :
"De Villon à Verlaine". J'avais complètement oublié que je l'avais rangé là, probablement vers fin Mai, ce qui expliquerait le fait que sur ce point ma mémoire soit défaillante. J'ouvre au hasard et je tombe sur le vers ci-dessus.

Troublé, je m'allonge et commence à lire.

"Quelle est cette langueur qui pénètre mon coeur".

C'est bizarre, ma gorge se serre, j'ai l impression de me reconnaître (si je puis dire) dans ces vers, bizarrement ils expriment par des mots ce mal-être que je n'avais su définir qui m'envahit periodiquement, et qui font de ma personne, je cite la très charmante indrea, une personnalité "désespérante".

"Il pleure sans raison dans ce coeur qui s'écoeure".

Une parole d'un de mes collègues, qui me disait qu'en réalité je déprimais mais que je ne savais pas pourquoi car il y avait trop de raison (si vous y comprennez quelque chose....), me revient à l'esprit.
Du reste, c'est vrai que j'ai un dégoût assez prononcé pour ma personne ainsi une suprême indifférence à ma propre survie. Ce qui périodiquement fait s'arracher les (rares) cheveux du médecin de famille.

Les derniers vers, j'ai envie de les modifier, car ellemarque l'achèvemant de ce que je peux ressentir :

Ce n'est pas ma pire peine de savoir que privé d'amour et rassasié de haine, mon coeur a tant de peine.

J'ai été troublé par ce poème, tellement que je n'ai pu m'empêcher de déranger certains de mes contacts, et en particuler indrea (je tiens d'ailleurs à m'en excuser) en leur envoyant un court extrait du poème, car malgré tout j'ai connu un instant d'euphorie, et je tenais à vous le faire partager.