un bout de réflexion
nos sentiments et reflexions au jour le jour
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J - 2 semaines
--> et autres idées
J - 2 semaines. Ca fait la 4eme fois de la journée que je commence à écrire cet article, mais je m'arrête toujours au milieu parce que rien de précis à dire, et jamais les bons moyens pour l'exprimer.
En fait, en ce moment je m'enerve de mon manque de raisonnements, de reflexions profondes. J'ai l'impression de brasser du flou, ou du vide. De n'aborder les idées que superficiellement. Que j'ai toujours été completement à côté de la plaque et incapable de me concentrer sur quelque chose à moins que tout soit fait pour. Que ce que je sais ne sert à rien tant il y a de choses que j'ignore.
Bref. J - 2 semaines. Et je suis plutôt plus absorbée encore par ma rentrée de Croatie que par ce départ. Pourtant, il faut bien, par des choses très techniques (valises, adieux à ma tante, préparations diverses) que je réalise qu'après tout, je pars dans quelques jours... Je me suis tellement fait à cette idée, que je ne saurais pas dire exactement quelle sensation ça me donne (et à la limite, à ce point là on s'en fout, c'est juste pour savoir, ensuite, ce que je ressentais avant de partir...). Comme si quoi que j'en pense ça sera la même chose. Et d'ailleurs, j'ai vite fait de réprimer toute pensée négative qui me vienne à ce sujet (bof, de toute façon j'ai vite fait de réprimer toutes les pensées négatives qui me viennent parce que je ne vis que dans l'optimisme, je me suis rendu compte de ça récemment). Ce qui est sûr, c'est que dans l'absolu, je trouve ça génial.
Ce qui est bizarre, c'est de penser à ces dixaines de fois cette année où j'attendais ce moment, ce moment où le départ est immident. Je me demandais s'il allait arriver un jour et comment il serait, très concretement. J'ai toujours ce sentiment bizarre quand je pense au futur de m'imaginer plus tard sous la forme d'une autre personne, comme si c'était quelqu'un dans une situation similaire. Je n'arrive pas à me projetter réellement dans l'avenir, et mes hypothèses me semblent toujours un peu irréalistes. Et d'ailleurs, je n'avais pas imaginé que ces derniers jours ici ressembleraient à ça.
Je baratine, c'est dingue. Mais bon août c'est la bonne periode pour baratiner, personne ne lit rien.
J'ai lu tout un dossier sur le cerveau des adolescents (Courrier Internationnal), qui serait encore assez différent de celui des adultes, moins mature et plus vif. Les détails physiques ne m'ont vraiment pas interessés, parce que si tout ça est sans doute vrai, ce qui m'interesse pour ma part n'est que les conclusions que l'ont pourrait en tirer, qui se confondent avec l'analyse directe. Ce que j'ai cherché dans cet article, c'est plutôt la façon de parler des adolescents comme une masse à laquelle on attribue des spécificités et un caractère général. Desfois, je me dis que je suis une adolescente modérée parce que dans un milieu naturel favorable, mais en fait ça n'a aucun sens. Les émotions à fleur de peau, les sentiments contradictoire, le besoin de repaire, les réactions peu réfléchies, l'amour pour les émotions, les questions existentielles... Ca fait gros cliché, mais à la fois réaliste si on met ça sous la forme d'une "condition physique" : le cerveau exigerait que toutes ces réactions soit plus poussées à l'adolescence qu'à l'âge adulte.
C'est assez satisfaisant : c'est une question de nuance, et donc les ados seraient "plus" comme ça que les enfants ou les adultes. Mais bon, tout ça c'est un peu con parce qu'on sait pertinnement que l'essentiel n'est pas physique mais psychologique. Et l'article parle des ados d'une façon assez étrange, de la même façon que tous les adultes parlent des ados, et même lorsqu'ils cherchent à être très éclairés ça parraît toujours un peu décalé. Je suis en plein dans l'adolescence et entourée d'ados, mais ce qui manque toujours dans ces raisonnements sur "nous", c'est que les ados pensent. Même qu'ils se fatiguent peut-être plus que les autres à penser.
Bon stop, ça suffit pour aujourd'hui, je me laisse porter par le clavier plus que par ce que j'ai envie de dire.
J - 2 semaines, il faudra s'en souvenir.
En fait, en ce moment je m'enerve de mon manque de raisonnements, de reflexions profondes. J'ai l'impression de brasser du flou, ou du vide. De n'aborder les idées que superficiellement. Que j'ai toujours été completement à côté de la plaque et incapable de me concentrer sur quelque chose à moins que tout soit fait pour. Que ce que je sais ne sert à rien tant il y a de choses que j'ignore.
Bref. J - 2 semaines. Et je suis plutôt plus absorbée encore par ma rentrée de Croatie que par ce départ. Pourtant, il faut bien, par des choses très techniques (valises, adieux à ma tante, préparations diverses) que je réalise qu'après tout, je pars dans quelques jours... Je me suis tellement fait à cette idée, que je ne saurais pas dire exactement quelle sensation ça me donne (et à la limite, à ce point là on s'en fout, c'est juste pour savoir, ensuite, ce que je ressentais avant de partir...). Comme si quoi que j'en pense ça sera la même chose. Et d'ailleurs, j'ai vite fait de réprimer toute pensée négative qui me vienne à ce sujet (bof, de toute façon j'ai vite fait de réprimer toutes les pensées négatives qui me viennent parce que je ne vis que dans l'optimisme, je me suis rendu compte de ça récemment). Ce qui est sûr, c'est que dans l'absolu, je trouve ça génial.
Ce qui est bizarre, c'est de penser à ces dixaines de fois cette année où j'attendais ce moment, ce moment où le départ est immident. Je me demandais s'il allait arriver un jour et comment il serait, très concretement. J'ai toujours ce sentiment bizarre quand je pense au futur de m'imaginer plus tard sous la forme d'une autre personne, comme si c'était quelqu'un dans une situation similaire. Je n'arrive pas à me projetter réellement dans l'avenir, et mes hypothèses me semblent toujours un peu irréalistes. Et d'ailleurs, je n'avais pas imaginé que ces derniers jours ici ressembleraient à ça.
Je baratine, c'est dingue. Mais bon août c'est la bonne periode pour baratiner, personne ne lit rien.
J'ai lu tout un dossier sur le cerveau des adolescents (Courrier Internationnal), qui serait encore assez différent de celui des adultes, moins mature et plus vif. Les détails physiques ne m'ont vraiment pas interessés, parce que si tout ça est sans doute vrai, ce qui m'interesse pour ma part n'est que les conclusions que l'ont pourrait en tirer, qui se confondent avec l'analyse directe. Ce que j'ai cherché dans cet article, c'est plutôt la façon de parler des adolescents comme une masse à laquelle on attribue des spécificités et un caractère général. Desfois, je me dis que je suis une adolescente modérée parce que dans un milieu naturel favorable, mais en fait ça n'a aucun sens. Les émotions à fleur de peau, les sentiments contradictoire, le besoin de repaire, les réactions peu réfléchies, l'amour pour les émotions, les questions existentielles... Ca fait gros cliché, mais à la fois réaliste si on met ça sous la forme d'une "condition physique" : le cerveau exigerait que toutes ces réactions soit plus poussées à l'adolescence qu'à l'âge adulte.
C'est assez satisfaisant : c'est une question de nuance, et donc les ados seraient "plus" comme ça que les enfants ou les adultes. Mais bon, tout ça c'est un peu con parce qu'on sait pertinnement que l'essentiel n'est pas physique mais psychologique. Et l'article parle des ados d'une façon assez étrange, de la même façon que tous les adultes parlent des ados, et même lorsqu'ils cherchent à être très éclairés ça parraît toujours un peu décalé. Je suis en plein dans l'adolescence et entourée d'ados, mais ce qui manque toujours dans ces raisonnements sur "nous", c'est que les ados pensent. Même qu'ils se fatiguent peut-être plus que les autres à penser.
Bon stop, ça suffit pour aujourd'hui, je me laisse porter par le clavier plus que par ce que j'ai envie de dire.
J - 2 semaines, il faudra s'en souvenir.
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