un bout de réflexion
Bon... Voilà... Je n'aime pas annoncer cette nouvelle sur ce joueb, c'est comme l'officialiser, lui donner un caractère d'évenement marquant, qu'il faut écrire pour s'exprimer et pour le faire entendre aux autres, comme de nombreux avant, et comme de nombreux par la suite... Mais après tout, n'est-ce pas exactement ce dont il s'agit? Un élement à la fois majeur et insignifiant de ma vie...
Je ne suis plus avec Yannick. J'étais chez lui (ou plus exactement chez sa mère) Dimanche, et je suis restée jusqu'à cet après-midi. Ca s'est vraiment très bien passé, mis à part qu'on a décidé, à 17h30, juste avant mon départ, qu'il vallait mieux qu'on arrête. En fait, c'était très singulier. Parce que je crois qu'on a tous les deux passé un bon week-end. Au fond de moi, je savais que c'était le dernier, lui aussi sans-doute. C'est peut-être pour ça qu'on l'a particulièrement apprecié, et que ça s'est particulièrement bien passé...
Si on m'avait dit il y a une semaine que ça se passerait, j'aurais été complètement anéantie. Alors que là, ça va. En fait, je trouve ça très triste, mais très beau. Pas dévastant, déprimant, dégueulasse, horrible... Non, triste, et beau.
J'étais dans ses bras. "Il faut qu'on parle". On a parlé. Il m'a dit des choses blessantes, mais je m'attendais au pire, alors ça ne m'a pas parrut si terrible. Et puis j'ai eu le sentiment que pour la première fois, on était tous les deux parfaitement libres de dire la vérité sur ce que l'on ressentait. On n'a jamais réellement parlé de "nous", c'était une grande faiblesse de notre couple. C'est à moi que revenait la décision : bien sûr il vallait mieux arrêter là. C'est assez bizarre, nous etions tous les deux très émus, sur le point de pleurer. Il me serrait fort... J'étais blottie contre lui... Pourtant tout ça me parraissait logique, insupportablement logique.
Bien sûr c'était la meilleure chose à faire. Plus ça allait, moins l'ambiance était bonne entre nous. L'excitation, le fun, le piquant de notre relation étaient entrain de mourrir complètement, et si moi j'en étais simplement très embêtée, Yannick , lui, en avait assez.
Il a eu une correction qui me sidère. Je n'aurais pas été surprise qu'il me fasse un coup de salop, qu'il me largue brutalement ou quoi que ce soit. Mais non, il a eu une consideration énorme pour mes sentiments. Il a d'ailleurs tout à fait réussi : avant de parler de rupture, il m'a fait comprendre, et ce en prenant le temps, que c'était nécessaire. C'est un sacré égoïste, je l'ai toujours su. Il a réussi à me mettre dans les mains cette décision, alors qu'au fond, c'est lui qui l'a prise depuis longtemps. Il a même réussi à que je ne lui en veuille pas.
Je trouve le tout très artistique. Je ne garderai que de bons souvenirs, et même de la façon dont nous avons rompu. On continura sans doute à se parler, d'ailleurs il n'est absolument pas exclu que nous ne recommencions pas quelque chose un jour, ou que nous continuions ce que nous avons commencé sous une autre forme. En plus clair, je le verrais une fois de temps en temps, on coucherait ensemble, sans officiellement sortir ensemble, mais sans que ça soit "du cul" uniquement.
Je n'ai pas très envie de partir dans ce genre de choses car ça risque de me faire mal, et je me demande si il ne vaut mieux pas carrément arrêter, sur une fin si parfaite... Mais il faut avouer que c'est tentant. On verra.
Oui je pleure, forcément je pleure. Mais ce ne sont pas des larmes de haine, ni de dégoût, ni de désespoir. Je me rappelle tout ce qu'on a vécu ensemble, tous les sentiments que j'ai eu pour lui : c'était mon premier amour, et je suis vraiment contente que ça n'ait pas été n'importe quoi. On veut toujours que les choses durent plus longtemps... Mais leur côté éphemere les rend belles aussi.
En final, on sera sortis ensemble pendant un peu moins de deux mois. Ce n'est vraiment pas long, mais on peut dire que c'était assez intense, et puis on est allé très vite : on a pratiquement vécu ensemble toute la premiere semaine, ensuite on se voyait une à deux fois par semaines, mais toujours seuls et pendant au moins une journée.
Je n'aime pas penser de mes sentiments comme ces sentiments universels d'ado qui vit la fin de sa première relation amoureuse. Je me rends compte que ça n'est rien de plus, mais je me dis plutôt que ça n'est rien de moins.
Je n'ai pas de regards exterieurs. Pas encore. Mais je ne suis pas sure que je veuille en avoir... Pour le moment je suis heureuse, bizarrement. J'aurais mille fois préféré rester avec lui, mais je me rends compte que ce qu'il s'est passé cet après-midi était parfait. Bon timing. Par contre j'ai très peur de sombrer dans quelque désespoir, je fais tout pour positiver.
Tristesse et bonheur ne se sont jamais cohortés aussi bizarrement en moi.
Commentaires :
Je peu me eprmttre uneremarque.
Si tu re couches ave clui, comme tu le dis, tu pourra pas vraiment passer à autre chose..et beaucoup souffrir tu vas (j'en sais qqchose j'ai fai la mm il y a pas longtemps mdr)
Oui Indrea comme tu dis tout s'est passé un peu précipitamment, j'avoue que je l'ai pas vu arriver.
Je vais pas commencer le baratin des "amours de colléges" du genre "je suis trop désolée, vous étiez bien ensemble", parce que (bizarrement peut etre) je me fais du tout de soucis pour toi.T'es larguement assez mature pour tout comprendre et te comprendre.Enfin bref là je tombe dans des phrases très profondes,eh eh.
Bref, aussi j'en profite pour dire, que tu vois eh ben tout à l'heure je ùe disais que y avait quelque chose que je t'avais pas dit depuis lomgtemps:
Je t'adore
:)
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Laagan
Je suis désolée d'apprendre cette nouvelle. [jsais pas si t'es le genre de fille qui aime qu'on se désole pour elle, enfin bon...] jl'aurai même pas rencontré... en tous cas j'adore cet article, il a quelque chose de ... mignon, sensible, mais pas tragique. plutôt triste ^_^. en même temps c'est bien que ça se soit passé comme ça. vous n'aurez pas de regrets, ni l'un ni l'autre... =].