un bout de réflexion
Toute la journée, j'ai guetté le moment propice pour sortir… C’est maintenant. J'ouvre ma porte. L'air est frais et vivifiant. Je sens avec bonheur les premières effluves du printemps, la douceur de mes cheveux caresser mon visage et le vent naissant me faire frissonner... Au dessus de moi, le ciel blanc, prêt à plonger dans la nuit, quelques fins nuages dispersés et de petits oiseaux les traversant rapidement. J'avance, croisant quelques personnes, détaillant chaque nouveauté, comme envoûtée par la fraîche ambiance. Les voitures sont silencieuses, les gens près de moi murmurent, j'attrape un mot, je lui mets un sens, j'imagine la conversation. J'observe la nuit venir. Le ciel s'éteint petit à petit, garde une teinte bleutée. La fine lune, tel une flemme, éclaire une étoile.
Et j'entre dans le magasin.
Une grande agitation, cacophonie, lumière écrasante… Des gens pressés, partout, qui se bousculent en disant "pardon Madame"... Dans les rayons, je dois observer, choisir, décider, ne pas m'attarder, calculer la monnaie, aller à la caisse... Jeter un coup d'œil, rapide, aux autres produits, ne rien oublier... Ma tête bourdonne, je ne suis pas attentive, endormie et fatiguée...
Je sors. La nuit est grise, les voitures pétardent et puent, les gens se bousculent, les lampadaires donnent une lumière sale et épuisante, et cette montée me semble maintenant une contrainte...
Bon voilà, au départ je l’ai pas écrit pour ça mais maintenant je pense rendre ce texte comme rédaction, en sachant que je dois faire une anaphore (enfin sur le plan du texte et le sujet je suis assez sure de mon coup). Toute suggestion est la bien venue...
Je ne sais pas pourquoi ça fait trois jours que j'ai mal au crâne dès que je bouge un peu... surtout dans les magasins et autres endroits éclairés avec des néons, ça me fatigue...
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