un bout de réflexion

Mon Grand père a traversé le fleuve,
me laissant désemparé, au milieu de mes souvenirs
et de mes regrets.
Car qu'ai je gardé d'autres en mémoire?
Tout compte fait cen'était qu'une brique dans un mur.

Mon amour m'a abandonné, ne me laissant à moitié mort,
et en souvenir une marque rouge sur la joue.
Elle voulait tirer un trait sur le passé.
Comme si un amour se pouvait soudaine ment métamorphosé en amitié.
Tout compte fait elle n'était qu'une brique dans le mur.

J'ai appris à souffrir, en silence sans murmure,
sans défense si armure, souffrir à vouloir mourir.
Je ne voulais plus aimé, ni donner, ni sourire,
Et je ne suis devenu rien de plus qu'une petite ordure.
Et tout compte fait ce n'était qu'une brique dans le mur.

J'ai voulu me relever, commej'étais descendu en cendre.
Mais j'avais perdu l'espoir du grans amour.
Mon regard c'était Pearl Harbour,
Je ne voulais plus que m'en aller.
Ca aussi, c'était tout compte fait une brique dans un mur.

Je me suis isolé, mon dieu était le vide,
Je me suis coupé du monde, stupide.
Je vivais dans le passé, sans espoir du futur.
Les rêves n'étaient que cauchemard sans mesure.
J'avais finit mon mur.

Mes amis sont venu me chercher.
Ils m'ont réapris à sourire, 
J'ai goûté au bonheur, que je n'attendais plus.
J'ai recommencé à rire, à donner à l'Autre. J'ai revécu.

Et tout compte fait, ce n'était qu'un mur qu'il me fallait détruire.