un bout de réflexion

J'ai un peu envie de parler, mais je ne sais pas vraiment de quoi. Généralement, ce genre situation aboutit à un inévitable infinissable et indigérable blabla.
Mais bon. Ca fait du bien une fois de temps en temps.

Voyons voir... Je ne vais pas très bien ces jours-ci. Je ne vais pas mal non plus ceci-dit. I am living in one of those dull periodes where nothing exciting seems to be happening, simply because i do not find anything exciting anymore. Des periodes où on est plus souvent fatigués, lassés, énervés, de mauvaise humeur, que "joyful and calm".
Des periodes où je stress beaucoup sans vraiment de raisons, où je mange soit très peu soit trop, où j'ai des insomnies. A vrai dire, ça ne m'arrive pratiquement jamais, en particulier pour le stress : je ne suis pas habituée, et du coup je le supporte assez mal.

Les periodes où en fait, on s'en fout de tout. Même de ne pas aller très bien : ça ne fait rien. Ca va revenir. Mais en final, on se demande un peu qu'est-ce qui va revenir. Ma vie de tous les jours est la même, c'est simplement l'avis que je m'en fais qui est différent. Les choses positives ne m'enthousiasment pas autant, et les côtés ennuyeux m'exaspèrent.

Notez que je suis plutôt entrain d'essayer de définir le sentiment général que d'étaler l'étendue de mon désarroi : ca ne va pas si mal que ça en final, mais l'analyse me parraît relativement intéressante (je vous avais prévenus que j'étais partie pour blablater).

"Now, what's wrong???" I have been asked this question quite a lot.
What's wrong... Well, i probably have to mention the guy here, because he seems to be the only immediate reason for me to feel down. He hurt me pretty badly. Or maybe I hurt myself through him (nuance, nuance...). The only thing i know is that it left me with a general feeling of being betrayed, abandonned, and also frustrated, lonely, ashamed.
Quand on y réfléchi plus en détail, ça ne m'a pas fait un tel effet. Je me suis senti assez "coeur de pierre", parce que même si ça me laissait un petit pincement quelque part, ça ne m'a pas vraiment affecté.
Except for the general bad mood. Which might also be due to a bad lack of sleep, la fatigue généralisée d'après les fêtes et les insomnies.

Je n'ai pas tellement envie d'analyser exactement ce qui ne va pas. J'aurais simplement envie de dire que tout va bien, sauf le moral, mais bon, "ça n'a rien à voir".

Qu'est-ce que je fume en ce moment. La faute à Chris. La faut à tous ces gens dont je me suis rapprochée ces derniers temps, avec qui je m'entends de mieux en mieux. C'est quelque chose de vraiment bien en ce moment : je me sens completement intégrée dans mon lycée, autant avec les 2ndes que les 1eres, et je rencontre encore des gens tous les jours. (non, je sais, c'est mon entière responsabilité, pour les clopes. D'ailleurs j'assume parfaitement).

Chris, c'est comme une envie de partager un truc avec lui que je ressens quand je lui parle, ou quand je le vois à l'autre bout de la cour. Il y a vraiment quelque chose chez ce type qui m'intéresse énormément. Une beauté impalpable, je ne saurais pas  pourquoi et comment, mais c'est quelqu'un d'assez extra-ordinaire. Dans le sens propre du therme. Il doit y avoir un truc.
(((((((((((( d'ailleurs, il y a un tout petit bout de quelque chose qui me fait un chouya penser à LUI, l'autre (je n'ai plus aucun nom déguisé en cours d'utilisation et je n'ai pas envie d'en inventer un autre, il faut s'imaginer). Mais faut pas le dire, parce que cette idée est assez dérangeante...)))))))))))

Oh oui d'ailleurs, je suis en manque de mecs en ce moment. Bah ouais, as usual when i feel down, i feel that guys are the cause, and the solution of all my problems.
They are so... not. (tente vainement de s'en convaincre).

Sinon, le boulot fleurit aussi magnifiquement qu'un prunier sur la Lune en ce moment. J'ai trouvé un collègien à qui donner des cours d'anglais tout près de chez moi, je suis sollicitée pour du babysitting et mon père veut m'embaucher comme tutrice littéraire pour le bouquin qu'il est entrain d'écrire. J'ai la flemme d'aller dans les détails à ce sujet, même si il y aurait de quoi bavasser : il faut avouer que c'est bizarre, quand même.

Vive la musique. Qu'est-ce qu'on ferait sans à certains moments...

Projet : j'ai trois mois de vacances cet été. Si je partais 2,3 ou 4 semaines à l'étranger? Soit dans un projet de volontariat dans un pays à priori lointain (si je trouve, c'est ce que je préfererais), soit en stage en entreprise en Allemagne (Flo, respire fort par le nez, c'est le plus éfficace quand on s'étouffe), soit à l'aventure dans un pays anglophone comme l'Australie ou le Canada où je pourrais trouver des petits boulots à l'aide d'un organisme.
En gros, des projets petit-budget, grand voyage.
Le problème, c'est que je n'aurais pas 18 ans.

J'ai terriblement besoin de ce genre de projets pour avancer. Ces dernières années, j'ai toujours vécu avec mes projets : en 4eme, je partais en Angleterre pendant l'été. En 3eme, j'ai organisé mon grand projet de l'Irlande, les moments que je vivaient étaient mes "derniers mois en France". En Irlande, le projet était de revenir, ou bien de rester, enfin bref, déterminer ce qui allait ce passer l'année d'après. Ensuite, il y a eu le nouveau lycée.

Et maintenant quoi? Rester 3 ans à Porte de Clichy à passer un bac L et faire semblant de me rebelliser avec le mouvement des lycéens? Oui, ça me parraît effectivement une bonne idée. Mais faire des projets en parrallèle, ça me parraît également légitime.

Let's... Live!